Burkina Faso : Un projet lancé pour la résilience des populations défavorisées
Le projet d’analyse des capacités d’intervention des acteurs pour un renforcement humanitaire-développement-paix a été lancé conjointement par le PNUD et Interpeace ce mardi 29 septembre 2020 à Ouagadougou.
Penser une stratégie pour développer la résilience des personnes démunies est au cœur de l’atelier organisé par le PNUD et Interpeace. C’est dans le cadre de la mise en œuvre de la plateforme multilatérale de prévention et de consolidation de la paix (MPP-BF), Interpeace, en partenariat avec le système des Nations Unies, compte renforcer la mise en pratique de cette collaboration.
Il s’agit de renforcer la mise en pratique de cette collaboration, appelée « Nexus HDP » ou humanitaire-développement-paix à travers une analyse des capacités des acteurs afin de répondre aux besoins d’une meilleure coordination et renforcer les capacités de résilience et d’établissement d’une paix durable.
Metsi Makhetha, coordonnatrice résidente du système des Nations Unies (SNU), a peint le contexte burkinabè comme étant caractérisé par plus de 3 millions de personnes qui ont besoin d’une assistance alimentaire, plus d’un million de personnes sont déplacées internes, et une pression croissante sur la cohésion sociale.
« Avec cette image, le champ d’action et d’intervention est énorme. Il faut donc qu’il y ait une concertation pour que les populations dans les zones affectées par l’insécurité puissent avoir accès aux services sociaux de base de la manière la plus coordonnée possible », a-t-elle dit.
Des actions concertées pour favoriser la résilience des populations démunies
Elle a expliqué que l’objectif de cet atelier est de voir comment faire ce travail sur le terrain en conjuguant les efforts avec le gouvernement pour une opérationnalisation des différentes stratégies pour le bien-être, la dignité et la résilience du peuple burkinabè.
Martial Bassolé, directeur général du développement territorial, représentant du ministre de l’économie, des finances et du développement, a affirmé qu’il est important d’avoir « cette action concertée de l’ensemble des acteurs sur le Nexus humanitaire, développement et paix ». Le représentant du ministre a affirmé qu’au-delà de l’accompagnement pour sortir les populations des situations de précarité, il faut également relever le défi de les rendre autonomes en les sortant de l’assistanat.
« Cet atelier va nous permettre de sortir avec une feuille de route sur ce qu’il faut faire sur le terrain ; quel est le rôle que les uns et les autres auront à jouer. Le plus important, c’est moins les ressources, mais beaucoup plus l’organisation de la coordination des interventions sur le terrain pour permettre de développer plus de synergies », a-t-il confié.
Ousmane Niang, représentant de Interpeace au Burkina Faso, a ajouté que « le rôle de Interpeace dans cette initiative sera d’appuyer et d’apporter une contribution surtout dans le domaine de la consolidation de la paix ».
Du reste, les acteurs de cet atelier restent optimistes pour une meilleure prise en charge des populations qui font les frais de la situation sécuritaire au Burkina Faso.
Corine GUISSOU (stagiaire)
Burkina24
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