Sécurité au Burkina : « Si on peut matérialiser la résilience, c’est vraiment Foubé »(Laurence Ilboudo)
La ministre de l’action humanitaire a visité ce vendredi 4 décembre 2020, le site des déplacés de Foubé, dans la région du Centre-Nord. Il s’est agi pour elle d’apporter des vivres et du matériel médical pour les déplacés.
La ministre l’action humanitaire Laurence Ilboudo a effectué une visite sur le site de Foubé. Elle a apporté 4 tonnes de vivres aux déplacés et des produits pharmaceutiques.
Selon la ministre de l’action humanitaire, son département a passé deux années difficiles à maintenir ce village qui n’a rien demandé que de vivre et d’être en joie.
« Si on peut matérialiser la résilience, c’est vraiment Foubé. Le gouvernement à travers le ministère de la solidarité nationale et l’action humanitaire, accompagné des personnes ressources de Foubé, nous avons pu maintenir ce point et aujourd’hui nous sommes plus ou moins satisfaits. Nous avons les commodités(…). Nous avons essayé d’héliporter les vivres et les médicaments avec l’armée », a-t-elle affirmé.
Le ministère de l’action humanitaire a plusieurs défis à relever, notamment le développement de Foubé.
Il y a «l’accès à l’eau potable, parce que nous avons beaucoup de personnes et les points d’eau ne sont pas suffisants. Les abris pour les populations, car il y a d’autres qui sont hors camp, qui n’ont pas d’abris. Il y a aussi le problème d’assainissement », a énuméré Laurence Ilboudo.
Elle a également recueilli les préoccupations des déplacés, en particulier celles des femmes. Elles ont ainsi demandé de l’accompagnement des Activités Génératrices de Revenus (AGR). En réponse à cette sollicitation, la première responsable du ministère de l’action humanitaire s’est voulue rassurante.
« Nous allons à travers notre département par les genres et les partenaires pour accompagner ces femmes à développer des initiatives pour leur procurer un peu d’argent. Nous allons essayer avec l’éducation nationale de remettre l’école ici parce que tout est parti, mais comme ça reste encore une zone rouge, il est important que nous pallions déjà au plus urgent », a-t-elle annoncé.
En termes de perspectives, un dialogue intercommunautaire a été mis en place afin que ceux qui se sont révoltés à un moment et ceux qui ont pensé qu’ils pouvaient avoir d’autres recours que le dialogue puissent revenir à la table avec les populations.
Alice Suglimani THIOMBIANO
Burkina 24
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