Burkina Faso : La 13è édition de « Dialogues de corps » à l’épreuve du Covid-19
Le Centre de Développement Chorégraphique (CDC) la Termitière, par le biais de ses dirigeants, a lancé la 13e édition du festival « Dialogues de corps ». La cérémonie d’ouverture a eu lieu ce mercredi 9 décembre 2020 au sein de ladite structure. Les toutes premières mises en scène laissent désirer les prémices d’un festival qui verra la succession de 25 spectacles de danse et ce, du 9 au 13 décembre 2020.
« Nos solitudes partagées ». C’est autour de ce thème que les danseurs et chorégraphes vont observer « Dialogues de corps » de l’année 2020. La pandémie liée au coronavirus a frappé et a contraint l’humanité à l’isolement, selon les propos de Salia Sanou, directeur du Centre de Développement Chorégraphique (CDC) la Termitière, par ailleurs directeur artistique du festival Dialogue de corps.
Le but de dialogue de corps 2020 sera de contribuer à un sursaut et à la résilience des danseurs, des chorégraphes et des acteurs de la danse face au contexte sanitaire. « Il s’agira d’organiser des représentations artistiques dans les salles et lieux publics, des moments d’échange et de réflexion, une formation », a soussigné Salia Sanou.
Le pari est déjà gagné pour les organisateurs de voir « les artistes danser sur la scène, de voir des jeunes refugiés, des déplacés venir de Djibo, de Kaya, de Dori » pour participer à « Dialogue de corps ». Il y a des chorégraphes qui sont venus d’autres horizons à savoir les Etats-Unis, Los Angeles, France, a également souligné Salia Sanou.
Une tribune culturelle dont la notoriété dépasse les frontières du Burkina
Le maire de Ouagadougou Armand Beouindé, présent à cette soirée d’ouverture, a reconnu les mérites des initiateurs de l’événement à savoir Salia Sanou et Seydou Boro. Il a signalé que ces deux chorégraphes ont payé de leurs sueurs et efforts, la mise en place de cette tribune culturelle dont la notoriété a dépassé les frontières du Burkina Faso.
Le Maire dit s’engager pour l’essor du CDC la Termitière qui est unique en son genre en Afrique occidentale. Et pour Armand Béouindé, « l’implantation de ce centre à Samandin (un quartier de Ouagadougou, ndlr) a apporté un souffle nouveau dans la vie des riverains ». Les diverses prestations et expressions corporelles et d’âmes qui ont émerveillés le public en seraient la preuve, selon le Maire.
Mais les festivaliers ont soulevé un grief relatif à l’enclavement du Centre de Développement Chorégraphique. Le Maire a promis y remédier. « Nous allons faire de ce site un pôle culturel de Ouagadougou », a-t-il déclaré. Un document comportant un plan de réhabilitation du Théâtre populaire enclavé dans le CDC a été remis au Maire par Salia Sanou.
Akim KY (Stagiaire)
Burkina 24
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