Assemblée nationale du Burkina Faso : C’est fini pour la 7e législature
Ce mardi 22 décembre 2020 a marqué la clôture de la deuxième session ordinaire de l’année 2020 et également la fin de la septième législature. Les 127 députés élus aux élections législatives de 2015 viennent d’achever leurs 5 ans de mandat ce jeudi 22 décembre 2020.
Ouverte le 30 septembre dernier, la deuxième session ordinaire de l’année 2020, a connu son épilogue ce mardi 22 décembre 2020. Egalement, cette clôture marque la fin de la 7e législative. En effet, à l’issue du scrutin du 22 novembre 2020, l’assemblée nationale a procédé au renouvellement de ses députés.
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Alors le Président de l’assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, a fait le point du travail parlementaire de la 7e législature qui s’achève. Selon lui, au cours des cinq dernières années, l’Assemblée nationale a voté 231 lois, 54 résolutions, débattu autour de 235 questions, effectué 11 missions d’information et 7 commissions d’enquête parlementaire.
En plus, le président de l’Assemblée nationale a rendu un hommage à l’ensemble des acteurs, notamment les députés, le personnel administratif du parlement et à la sécurité.
« Le bilan de cette Législature qui s’achève est avant tout l’aboutissement d’un engagement collectif et fraternel d’hommes et de femmes de sensibilités politiques diverses certes, mais tous unis autour de l’idéal républicain d’exercer la souveraineté nationale. Malgré la diversité de nos sensibilités politiques et idéologiques, la recherche de l’intérêt général est restée le dénominateur commun de nos débats, tantôt houleux mais toujours vertueux », a fait savoir Alassane Bala Sakandé.
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La 8e législative se dresse avec une nouvelle configuration. Sur 127 sièges de députés, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), 55 députés en 2015, revient avec 56 sièges. Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), 18 députés en 2015, vient en seconde position avec 20 députés et l’Union pour le progrès et le changement (UPC) s’en sort avec 12 sièges. L’une des surprises de ces élections législatives vient du Nouveau temps pour la démocratie (NTD), parti proche du pouvoir qui ramasse 13 des 127 sièges disponibles. Ce parti, qui avait trois députés en 2015, devient ainsi la troisième force politique parlementaire.
Jules César KABORE
Burkina 24
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