Education au Burkina Faso : Bientôt trois nouvelles régions expérimenteront «Yam wekre »

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La Direction générale des études et des statistiques sectorielles (DGESS) a organisé un atelier sur la promotion de l’utilisation de l’imagier « Yam wekre»  en langue mooré dans les structures préscolaires le jeudi 21 janvier 2021 à Ouagadougou. Cette activité vise l’extension de cet outil à d’autres régions.

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Lancé en août 2018, Yam wekre est une initiative de l’ONG Asmae. Cette innovation s’inscrit dans le cadre du projet de renforcement des compétences des enfants en langage et lecture grâce à des pratiques et outils pédagogiques innovants au Burkina Faso.

Pr Khalifa Traoré, secrétaire général du ministère de l’éducation nationale, a fait noter que l’imagier est une innovation pédagogique expérimentée au préscolaire, au sous cycle préparatoire de l’enseignement primaire et adaptée au contexte burkinabè par l’ONG Asmae.

L’expérimentation de « Yam wekre »

« A ce jour, l’outil est utilisé dans dix huit structures d’éducation dans les communes de Ouagadougou, Pabré, Zaktouli, Tanghin Dassouri, Komsilga et de Saaba dont la mise en œuvre a connu l’implication de différents acteurs du système éducatif qui ont manifesté un réel intérêt pour l’outil », a-t-il indiqué.

Khalifa Traoré a renseigné qu’au regard des acquis de la phase d’expérimentation de l’imagier, l’ONG Asmae de concert avec le ministère et ses partenaires envisagent répandre l’utilisation de l’outil dans les structures éducatives du pays, notamment dans les régions des Hauts-Bassins, de la Boucle du Mouhoun, du Nord dès la rentrée scolaire 2021, en plus de la région du Centre.

Pour lui, la vulgarisation de l’utilisation de cet outil contribuera « sans doute », à améliorer la qualité des enseignements et apprentissages au préscolaire. C’est ainsi qu’il a invité les participants à s’investir pour l’aboutissement de la génération de « Yam wekre ».

Un outil adapté et adaptable

Quant à la représentante de l’Asmae au Burkina, Vanessa Konaté, elle a fait remarquer que le contexte national actuel connait de nombreux défis et besoins. « D’aucuns  diront que certains sont plus prioritaires que d’autres. Toutefois, lorsque les solutions existent, lorsqu’elles sont disponibles, il ne tient qu’à nous de les saisir. Un enfant ne devrait pas voir sacrifier son droit à l’éducation précoce lorsqu’il est possible de lui  donner », a-t-elle poursuivi.

Elle a rappelé que cet outil est adapté et adaptable à tous les contextes. Elle a expliqué que « Yam wekre » est une pédagogie « dont l’utilisation permette non seulement aux professionnels d’améliorer leurs pratiques mais qui permet aux enfants d’acquérir des compétences langagières, motrices et un bien-être social tellement crucial pour démarrer sereinement le cycle primaire, lorsque le moment sera venu ».

Vanessa Konaté est convaincue que le présent atelier est d’un apport inestimable.

Willy SAGBE

Burkina24

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