Burkina Faso : Le SICOD ouvre des discussions autour de la crise humanitaire
Les activités de la deuxième édition du Salon International de la Coopération pour le Développement (SCOD) ont été lancées ce jeudi 28 janvier 2021 à Ouagadougou. Ce cadre d’échanges pour la recherche de solutions face à la crise humanitaire veut adopter une bonne stratégie de communication pour permettre aux partenaires de développement d’être efficaces dans les chaines d’intervention. Les débats porteront sur le thème, « Coopération au développement : Quelles stratégies de communication pour une résilience des populations dans un contexte de crise humanitaire ».
Organisé par l’Initiative des Journalistes Africains pour la Coopération et le Développement (IJACOD), le Salon International de la Coopération pour le Développement (SICOD) qui s’étend sur trois jours, regroupe le monde universitaire, les maires, les présidents de conseils régionaux, les préfets et biens d’autres.
La crise humanitaire causée par le terrorisme a imposé une situation de précarité pour les populations déplacées. Pour les organisateurs du SICOD, une bonne stratégie de communication est nécessaire pour éclairer les acteurs de développement et l’ensemble des organismes humanitaires qui interviennent pour soulager ces nécessiteux. D’où l’importance de cet atelier pour pousser loin la réflexion.
« Les médias sont une force active de la société civile du pays »
« Les acteurs au premier plan, des journalistes, les étudiants en journalisme dans les écoles et instituts supérieurs de communication, dans les différents segments de l’intervention face à cette problématique ne devrait pas faire l’économie de la réflexion », a indiqué Jean Victor Ouédraogo, Président du comité d’organisation du SICOD.
Comment communiquer et ramener une certaine assurance au sein des populations dans le contexte d’insécurité doit être le souci de tout communicateur, a indiqué Eveline Ilboudo, représentante de Alpha Barry, ministre des Affaires étrangères, patron de la cérémonie. Elle a évoqué un engagement de la part de l’Etat. « L’Etat burkinabè met tout en œuvre pour assurer la protection et la défense des victimes du terrorisme, avec le soutien des partenaires bilatéraux et multilatéraux », a-t-elle confié.
Les partenaires au développement ont aussi approuvé l’initiative de l’IJIACOD et se sont réjouis. Les médias sont une force active de la société civile du pays, a indiqué Sandra Lattauf, représentante du Fonds d’urgence des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) au Burkina Faso.
Elle a évoqué la nécessité pour les médias de communiquer sur la réalité des enfants au Burkina Faso afin d’orienter les décideurs. Quant à Gilles Chausse, directeur le l’Agence Française pour le Développement (AFD), c’est un motif de fierté de constater que les journalistes s’intéressent aux résultats, à l’impact que portent les projets de développement sur le terrain.
Le SICOD a manifesté sa reconnaissance à de multiples partenaires au développement pour leurs actions humanitaires aux côtés du Burkina Faso. L’UNICEF, OXFAM, AFD, et bien d’autres ont reçu des trophées des mains des organisateurs.
Akim KY
Burkina 24
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