Extension du port sec Bobo-Dioulasso : Le ministre Éric W Bougouma promet l’accompagnement du gouvernement
Le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Éric W Bougouma, a visité les travaux d’extension et de réhabilitation du port sec de Bobo-Dioulasso le mardi 23 février 2021. Tout en félicitant la Chambre de commerce et de l’industrie pour cette initiative, le Ministre a promis de faire un plaidoyer auprès du gouvernement pour la réalisation d’infrastructures routières afin d’améliorer l’accès au site.
Accompagné des autorités régionales et communales, le Ministre des infrastructures et du développement Eric W Bougouma est venu pour d’une part adresser les félicitations du gouvernement à l’endroit de la Direction régionale de la Chambre de commerce et de l’industrie des Hauts-Bassins pour ses efforts de promotion du développement économique. Et d’autre part constater du visu, l’état d’avancement des travaux.
Faire un port sec, un pôle d’attraction économique
Se référant à la situation « géographiquement stratégique » de la ville de Bobo-Dioulasso, le président de la délégation régionale de la Chambre de commerce et de l’industrie des Hauts-Bassins Lassiné Diawara est revenu sur les raisons qui ont prévalu à l’initiative d’extension et de réhabilitation du port sec de Bobo. « Si nous n’anticipons pas pour prendre des initiatives afin de prévoir des infrastructures qui peuvent permettre de rendre la ville plus attractive, il est évident que, quelle que soit notre position, c’est peine perdue », estime-t-il. Avant de faire un rappel de la situation.
Pour lui, la première phase du port sec a été réalisée en 2010 sur une superficie de 19 hectares. Cette première phase a nécessité la mobilisation d’un budget de sept milliards de Francs CFA.
De 21 à 40 hectares
Lancée le 15 octobre 2019, la deuxième phase des travaux qui s’étend sur une superficie de 21 hectares est estimée à environ dix milliards de Francs CFA sur financement de la CCI/BF. Au terme des travaux, la capacité du port sec sera améliorée à 40 hectares.
De quoi apporter une évolution significative au trafic qui emploie plusieurs burkinabè.
Selon le Ministre des infrastructures et du désenclavement, cette initiative est bien appréciée par le gouvernement. « La Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) vient ainsi compléter les efforts du gouvernement pour relancer l’économie de Bobo-Dioulasso et faire de cette ville, un véritable carrefour des échanges internationaux », dit-il.
Une priorité du gouvernement
Par rapport à la requête formulée par le président de la CCI/BF Lassiné Diawara, le ministre Eric Bougouma rassure que la question de la voie d’accès au port sec constitue une urgente priorité. C’est ce qui explique sa décision de trouver « une meilleure option » après que des études aient démontré une inadéquation de l’itinéraire du projet de construction de la rocade et des objectifs de redynamisation du port sec.
Aminata SANOU
Correspondante de Burkina 24 à Bobo-Dioulasso
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