« Promesses d’enfant pour un monde meilleur » : Le nouvel essai de Yinsbila Christophe Ouédraogo

Yinsbila Christophe Ouédraogo, ancien directeur de l’enseignement public et ex-député à l’Assemblée nationale, a présenté son livre intitulé « Promesses d’enfant pour un monde meilleur », ce 25 mars 2021 à Ouagadougou. Il s’agit d’un essai littéraire en deux tomes. A travers cet ouvrage, l’auteur évoque certaines parties de son vécu, en se basant sur une expression qu’il tient de son père : « On ne naît pas pour être un mouton, on naît pour acheter un mouton ». Chaque tome de l’œuvre coûte 6.000 F CFA.

Depuis tout petit, Yinsbila Christophe Ouédraogo s’était promis de participer à « faciliter la vie » aux générations à venir, une fois qu’il sera grand. L’homme né vers 1951 a indiqué que cette inspiration lui est venu à travers les nombreux défis auxquels il a fait face dans sa vie et également grâce à une citation que répétait son défunt père : « On ne naît pas pour pas pour être un mouton. On nait pour acheter un mouton ».

Selon Yinsbila Christophe Ouédraogo, cette expression veut dire d’abord que seules l’éducation et la socialisation permettent au nouveau-né de quitter son état primitif d’animal pour devenir un homme et affronter sa vie. Une fois homme, il a indiqué que l’individu a également le « devoir générationnel » de contribuer à améliorer l’existence humaine, au profit des générations qui viendront après lui.

L’auteur s’est reconnu à travers cet entendement. C’est pourquoi, en décembre 2020, il a sorti son premier essai littéraire intitulé « Promesses d’enfant pour un monde meilleur ».  Selon lui, cette production est un hommage qu’il rend à ses parents et surtout à son père. L’essai a été produit aux éditions « CEPRODIF » et il est divisé en deux tomes.

« On ne naît pas pour être un mouton »

Le tome 1 est sous-titré « On ne naît pas pour être un mouton ». Cette partie compte 275 pages et elle relate l’enfance de l’auteur ; l’historique de son village à travers la vie sociale, les us et coutumes, la notion de propriété, l’initiation culturelle et les difficultés de l’école coloniale de son temps. « Il s’agit pour moi de contribuer à faire connaître quelques trésors socioculturels de mon village », a laissé entendre l’auteur.

« On naît pour acheter un mouton »

Concernant le tome 2, il est sous-titré « On naît pour acheter un mouton » et il comporte 271 pages. Dans cette seconde partie de son livre, l’auteur s’est appliqué à narrer ses réalisations, notamment son expérience professionnel et politique, marquée par des faits politiques et sociales qui se sont produits de la Haute-Volta au Burkina Faso, notamment l’insurrection populaire. Il y a également mentionné sa contribution pour le développement de sa localité.

Le livre est disponible dans les librairies « Jeunesse d’Afrique » et « Mercury » et au « Café des auteurs », au prix de 6.000 F CFA par tome. Selon l’ancien député, Christophe Ouédraogo, son œuvre s’adresse à des lecteurs de tout genre et de tout niveau. « J’aimerais que les jeunes, tout en retournant vers les papis et les mamies pour profiter de leurs expériences puissent faire un savant dosage entre tradition et modernité afin d’améliorer leurs vies ».

L’auteur ne compte pas s’arrêter à ce premier document. Il a annoncé que deux autres œuvres sont en cours d’édition. Le premier est intitulé « La femme dans les contes du terroir Moaga » et le titre du second est « L’éducation en crise, à qui la faute ? ».

Josué TIENDREBEOGO (stagiaire)

Burkina 24