9e Rentrée Littéraire du Faso : Des écrivains burkinabè distingués
Ce jeudi 1er avril 2021 a eu lieu à Ouagadougou la 9e édition de la Rentrée Littéraire du Faso. C’est sous le thème « Ecrire pour prévenir-Ecrire pour guérir-Ecrire pour tenir-Ecrire pour ne pas périr » que s’est tenue la cérémonie.
La Rentrée Littéraire du Faso a tenu sa 9e édition dans le besoin de valoriser et faire la promotion du livre burkinabè. Afin de booster la littérature par l’accompagnement des écrivains, au cours de cet évènement, plusieurs activités ont été réalisées. Il s’agit de la dédicace, de l’exposition vente de livres et l’hommage aux auteurs.
Cette rentrée a été une occasion pour la Société des Auteurs, des Gens de l’Ecrit et des Savoirs (SAGES) d’assurer véritablement la promotion des auteurs et de leurs œuvres sur l’échiquier national et international. Elle a également été pour la SAGES une occasion de plaider davantage l’insertion des œuvres dans le système éducatif.
Au cours de l’activité, différents auteurs burkinabè ont été distingués par la SAGES. Cette distinction est motivée par l’exploitation de leurs documents pendant les examens.
Bernadette Dao, écrivaine burkinabè, a bénéficié de la distinction des palmes de la plume 2020. Elle a rendu hommage au ministère de l’éducation nationale et celui de la culture qui font beaucoup d’efforts pour que les écrits des Burkinabè soient dans le programme éducatif et choisis comme des sujets d’examen.
Evariste Poda, représentant de la Ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, a estimé que la relève est assurée. Ce qui rend émergeante la littérature burkinabè. « Aujourd’hui la littérature burkinabè est émergeante et se fraie un passage dans l’univers de la littérature africaine et mondiale», a-t-il déclaré.
Boubacar Dao, président de la SAGES, trouve que les nouveaux écrivains burkinabè ont d’énormes potentialités qu’ils mettent en exergue. « Il y a de nombreux auteurs burkinabè, nouveaux par la publication de leurs œuvres, nouveaux parce qu’ils sont jeunes. Nous avons de plus en plus des jeunes qui arrivent à mettre sur le marché leurs œuvres qui sont de bonne qualité», a-t-il laissé entendre.
Il a ajouté que les écrivains burkinabè ont une écriture qui touche la sensibilité des jeunes et les réalités quotidiennes. Mais, la plus grande difficulté est l’insuffisance des maisons d’édition qui ne facilite pas la publication des auteurs. « Aujourd’hui, presque chaque mois, il y a des œuvres qui paraissent », a-t-il jugé. Par ailleurs, il estime que les Burkinabè lisent mais pas suffisamment car cette lecture est généralement conditionnée dans un contexte scolaire, surtout lors des examens ou des devoirs.
En cette Rentrée Littéraire du Faso, la SAGES a mis l’accent sur la formation de textes de poésies, en écriture de récits, de gestion et animation de bibliothèques scolaires, de formation en art oratoire et d’édition des recueils de poème et de récits.
Joël THIOMNIANO (stagiaire)
Burkina24
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SAGES sagesse? Un circuit de vieilles personnes aux habitudes égoistes. On parle de promotion du livre sans accueillir les jeunes écrivains. Toujours des exhibitions et parcours chez les Pacéré pour les mêmes comportements ridicules et exclusifs. Le mieux c’est de tout dissoudre et créer un vrai réseau d’intellectuels producteurs.