Crise scolaire au Burkina Faso : Un élève décédé, le Lycée Philippe Zinda Kaboré reste fermé
Le gouvernement burkinabè a décidé de fermer le Lycée Philippe Zinda Kaboré, situé à Ouagadougou. Cette décision est liée aux violences qui ont été enregistrées lors des manifestations des scolaires contre les réformes du système éducatif. Par ailleurs, un élève est décédé le 23 mai 2021, des suites de blessures lors de ces manifestations.
Les manifestations scolaires contre les réformes du ministère de l’éducation nationale enregistrent désormais deux morts. En plus de l’élève décédée à Kongoussi, un autre, au lycée Paspanga, a perdu la vie le 23 mai 2021, des suites de blessures pendant les manifestations.
Le gouvernement, lors du conseil des ministres du 24 mai 2021, a présenté les condoléances à la famille éplorée, par la voix du ministre de la communication, Ousséni Tamboura.
Le programme éducatif et les évaluations exécuté à 84,37%
Il a par ailleurs annoncé des décisions afin de tenir les examens de fin d’année. Du bilan fait de l’exécution des évaluations de fin d’année, il ressort que sur 4 453 établissements sur l’ensemble du territoire, 697 établissements n’avaient pas fait les évaluations du 3e trimestre, soit un taux d’exécution de 84,37%.
Le gouvernement a alors décidé, « au regard de cette situation globale très positive« , de demander aux établissements ayant bouclé leurs évaluations, de procéder aux conseils de classe et de « libérer » les élèves des classes intermédiaires. Quant aux établissements n’ayant pas encore fini leurs évaluations, ils doivent poursuivre les activités pédagogiques jusqu’au 17 juin 2021, date de la fin de l’année scolaire. Il en est de même pour les classes d’examen.
Pour le cas du Lycée Philippe Zinda Kaboré, qui a abrité des violences qui ont impacté les locaux du proviseur, la décision du gouvernement est prise : « Le lycée Philippe Zinda Kaboré ayant subi des dégâts critiques quant à son fonctionnement va demeurer fermé ». Les portes du lycée restent closes pour raison d’ordre public mais aussi pour des causes pratiques car les actes de vandalisme qui ont touché les bureaux du premier responsable ont impacté les documents et fichiers administratifs, indique Ousséni Tamboura. Il ajoute que la question de la réouverture dépendra du retour au calme. Et quant à la participation des élèves en classes d’examen du Lycée Philippe Zinda Kaboré, elle est à l’étude.
Pour ce qui concerne les manifestations, le porte-parole du gouvernement a indiqué aux acteurs qu’il « y a urgence à revenir à la raison« . Il a rappelé que l’exécutif reste sur son principe, à savoir que « la fermeté sera de rigueur par rapport à un certain nombre d’actes qui portent atteinte à l’ordre public« .
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