Thèse doctorale : Quilet-Tonnan Kambou analyse le combat de Prosper Kompaoré
Quilet-Tonnan Kambou, étudiante en Lettres Modernes a soutenu sa thèse de doctorat, option Etudes Culturelles Africaines, le jeudi 1er juillet 2021 à l’Université Joseph Ki -Zerbo. Le thème de son mémoire a porté sur « Prosper Kompaoré : le combat pour la culture et une écriture au service des droits de la femme et de l’enfant ». Le travail du nouveau docteur a été sanctionné par une mention très honorable.
Textes dramatiques choisis par le fait qu’ils dégagent des stratégies littéraires qui rendent compte d’une défense des droits des femmes et des enfants, l’impétrante Quilet-Tonnan Kambou a voulu porter un regard critique sur ces textes dramatiques de Prosper Kompaoré, en évoquant un angle spécifique. Elle a tenté de montrer qu’en orientant son écriture sur la femme, l’enfant et la culture, Prosper Kompaoré défend les droits de la femme et de l’enfant.
Par cette épreuve, la candidate est partie de la problématique principale à savoir comment Prosper Kompaoré en tant qu’homme de culture défend les droits de la femme et de l’enfant. Elle a ainsi montré le positionnement de Prosper Kompaoré dans le paysage culturel burkinabè, les artifices sur lesquels son écriture s’est fondée pour défendre les droits de la femme et de l’enfant, et enfin la relation de combat qu’il mène pour la promotion de la culture et de l’expression de la culture dans les œuvres littéraires.
L’impétrante a démontré que l’écriture du dramaturge étudié se fonde sur le concept du Négro Africain avec des auteurs pour qui le style négro africain demeure dans la répétition des énoncés. « Les textes de Kompaoré constituent un véritable moyen qui conscientise et informe le lecteur les difficiles conditions de vie des femmes et des enfants », a-t-elle démontré en indiquant que ces textes sont un moyen de promotion de la culture à travers l’encrage culturel qui est dépeint.
Après une dizaine de minutes d’exposé face à un jury national et international, son document de 287 pages, constitué de 3 parties contenant 3 chapitres chacune, la candidate a vu le fruit de ces 5 ans de recherche être sanctionné.
Au final, mention très honorable, le plus haut plafond des sanctions !
Selon le Pr Salaka Sanou, président du jury, il était question de voir surtout ce que Prosper Kompaoré a apporté à la culture, au théâtre dans notre pays. « C’est un homme à plusieurs facettes et ce sont ces facettes que la thèse nous a présentées. Elle a su faire la différence entre le travail scientifique et de valorisation d’un individu, ce qui nous a permis de mieux connaitre l’homme, de le comprendre et tout ce qu’il fait aujourd’hui pour la culture du pays », a-t-il expliqué.
Dr Honnorine Saré, en sa qualité de directrice de thèse, a affirmé qu’il s’agit d’un travail qui s’est étendu sur plusieurs années et le plus important a été sa portée sur un homme burkinabè de notoriété. « Le jury à l’unanimité a trouvé son travail très intéressant et elle a eu la plus haute mention et c’est important pour les jeunes qui ont assisté à la cérémonie en terme de motivation », a-t-elle expliqué.
Pour Quilet-Tonnan Kambou, la nouvelle doctorante, c’est un sentiment de bonheur parce que cette mention couronne le fruit de ces travaux. « J’ai soutenu ma thèse avec la mention très honorable. Une thèse où j’ai fait ressortir les aspects qui militent en faveur des défenses des droits de la femme et de l’enfant », a-t-elle laissé entendre.
Joël THIOMBIANO (stagiaire)
Burkina 24
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