GARSI Sahel/Burkina Faso : Du matériel pour renforcer les actions des gendarmes sur le terrain
L’Union Européenne a, à travers le projet Groupe d’Action Rapide de Surveillance et d’Intervention au Sahel (GARSI), remis de la logistique et du matériel à la Gendarmerie nationale ce jeudi 22 juillet 2021 au sein de l’Etat-Major de la Gendarmerie Nationale. Ce matériel renforcera la logistique des unités GARSI déployées à Barani et Toéni ainsi que celles de Mangodara et Iolonioro dans les prochains mois.
En vue de renforcer les actions des gendarmes et particulièrement des Groupes d’Action Rapide de Surveillance et d’Intervention au Sahel (GARSI) sur le terrain de combat, l’Union Européenne a remis de la logistique et du matériel à la gendarmerie nationale.
D’un coût global de près de 10, 5 millions d’euros soit plus de 6 milliards de F CFA, ce matériel est composé de plusieurs éléments. Il s’agit de matériel de transmission, de téléphones satellitaires, des équipements individuels dont les treillis et chaussures, de 38 véhicules Toyota, 6 camions, 6 blindés, des équipements de surveillance (drones), de gilets pare-balles avec une nouvelle génération de protection, des garrots pour le secourisme, etc.
Selon l’ambassadeur de l’Union Européenne, chef de délégation, Wolfram Vetter, l’objectif du projet GARSI est d’optimiser les capacités opérationnelles des unités de Gendarmerie afin de leur permettre d’accomplir leur mission de sécurisation de contrôle du territoire et de la protection des populations.
En effet, les deux premières unités GARSI ont été déployées en 2019 dans les localités de Toéni et Barani à la frontière du Mali. « La présence des deux premières GARSI et leur action a débouché sur des résultats concrets et visibles comme en témoigne l’arrestation de membres de groupes terroristes, les saisies de matériels (véhicules, motos, armement, etc.) ou la neutralisation d’Engins Explosifs Improvisés, qui sont trop souvent la cause de nombreuses victimes aussi bien du côté des populations civiles que des forces de sécurité », a-t-il affirmé.
Le matériel remis ce jour renforcera la logistique des unités déjà déployées et des deux nouvelles unités opérationnelles de la seconde phase du projet GARSI qui se traduira par leur déploiement à Mangodara (Cascades) et à Iolonioro (Sud-Ouest) ainsi que le renforcement en effectif des unités déjà existantes de Toéni et Barani.
Le ministre de la Sécurité, Maxime Koné, a dans son discours déclaré que le gouvernement du Burkina Faso a « totalement libéré sa part de contribution financière ». Il a annoncé que les « travaux de construction des casernes pour les forces qui vont utiliser ce matériel vont commencer à Mangodara et à Iolonioro », dans les jours à venir.
Félicitant les commandants GARSI Toéni et Barani, Maxime Koné a assuré que ceux qui doivent aller dans le Sud-Ouest et les Cascades sont déjà préparés. « Vous avez la lourde tâche de pacifier notre pays. Cette partie est un cauri d’or important (…)», a-t-il réagi en ajoutant que pour les ressources humaines, un « nouveau recrutement du personnel de la gendarmerie, y compris des officiers, sera fait ».
Le projet GARSI est l’un des projets que l’Union Européenne soutient au Burkina Faso. Le projet GARSI a été lancé en 2017 sous forme d’un programme régional mis en œuvre dans les cinq pays du G5 Sahel et également au Sénégal.
Depuis sa création, le projet GARSI au Burkina est à 17 millions d’euros. Les premières unités GARSI ont été déployées en 2019 dans les localités de Toéni et Barani. Les unités de la seconde phase seront déployées à Mangodara dans les Cascades et à Iolonioro dans le Sud-Ouest. Une troisième phase de GARSI est envisagée et l’Union Européenne a marqué son accord à accompagner cette phase.
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