7 jours de l’informatique de la jeune fille : C’est parti pour la deuxième édition

C’est parti pour la deuxième édition des « 7 jours de l’informatique de la jeune fille » du 2 au 8 août 2021 à Ouagadougou organisée par l’Association Fille du monde. Pour cette édition, 135 filles sont concernées.

Inculquer des notions informatiques à la gente féminine, tel est l’objectif de l’Association Fille du monde en organisant les « 7 jours de l’informatique de la jeune fille ». Du 2 au 8 août 2021 au lycée technique national (LTN) à Ouagadougou, l’association organise la deuxième édition des 7 jours de l’informatique de la jeune fille.

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La promotrice et informaticienne de formation, Sakinatou Compaoré, a fait savoir que cette formation vise à susciter l’adhésion de la gente féminine à l’informatique. Elle a rappelé que la première édition a connu un succès avec plus de 100 filles formées. Cette année, le thème retenu est « l’informatique et la gente féminine » et ce sont 135 filles qui sont concernées.

A écouter Sakinatou Compaoré, durant les sept jours, il s’agira d’initier les filles aux outils comme Windows, Microsoft Office et internet. Egalement, une halte sera faite pour sensibiliser les filles pour une meilleure utilisation des réseaux sociaux.

Cela fait 24 ans que l’internet a été ouvert au public au Burkina Faso

Elle a précisé que l’informatique est incontournable au 21^e siècle. « L’aveugle d’hier, c’est celui qui ne voyait pas de ses propres yeux. L’aveugle d’aujourd’hui, c’est celui qui ne sait ni lire, ni écrire. Et l’aveugle de demain, c’est celui qui ne maitrisera pas les TIC et l’anglais », a indiqué la promotrice des 7 jours de l’informatique de la jeune fille.

La présidente de la Commission de l’Informatique et des Libertés (CIL) et patron de cette édition, Marguerite Ouédraogo, a souligné que cela fait 24 ans que l’internet a été ouvert au public au Burkina Faso.

« En effet, c’est le 19 mars 1997 que les Burkinabè ont pu accéder publiquement à l’autoroute mondiale de l’information et de la communication. La question qu’on peut se poser aujourd’hui c’est de savoir qu’avons-nous fait de cet outil ? Qu’en faisons-nous de nos jours ? », a-t-elle relevé.

Cependant, elle a ajouté que le numérique bien utilisé est un outil de développement économique. La présidente de la CIL a laissé entendre qu’au regard du programme proposé, « cette formation permettra aux filles d’utiliser de façon optimale, le pack office et de connaitre les effets néfastes des réseaux sociaux à travers les différentes communications ».

Jules César KABORE

Burkina 24