Forces armées nationales : « Le Contingent 2020 » prêt à défendre la patrie
Le Chef d’Etat-major de l’armée de terre, le colonel major Gilles Bationo a officiellement présenté le « Contingent 2020 » au drapeau le vendredi 6 aout 2021 au Camp militaire Ouezzin Coulibaly de Bobo-Dioulasso. En plus de leur domaine de prédilection, la période de formation a impliqué l’exercice d’activités sociales pour le bien-être des Burkinabè.
C’est un contingent de 2245 recrues qui a été présenté au drapeau par le Chef d’Etat-major de l’armée de terre, le colonel major Gilles Bationo sous une pluie matinale. Composée initialement de 85 femmes, 2000 éléments sont destinés aux Centres régionaux d’instruction de Bobo-Dioulasso, de Dori et de Fada N’Gourma et les 245 seront affectés à la Brigade nationale des Sapeurs –Pompiers.
Moulée dans la rigueur
« Une cuvée qui aura été « moulée dans la rigueur des traditions de notre armée et de notre nation », affirme le Commandant du commandement des écoles et centres de formation, le Colonel Jean Charles Somé qui a rappelé le parcours des nouvelles recrues.
L’on retient que le contingent 2020 a intégré les Centres régionaux d’instruction en fin janvier 2021 pour la formation militaire initiale qui a débuté le 1er février 2021.
« Pendant une période de 29 semaines, les Centres régionaux d’instruction ont eu pour mission d’éduquer et d’instruire les jeunes à partir de référentiels moraux qui épousent les réalités socioculturelles de la nation et la vision du moment de l’échelon supérieur », explique-t-il.
Appréhender les situations complexes
Pour lui, le premier domaine de la formation du soldat permet aux recrues d’acquérir les fondamentaux du comportement et de la tenue militaire, d’appréhender les situations complexes caractéristiques du métier des armes et d’aiguiser le civisme et le patriotisme. En outre, ce domaine permet de cultiver le sens du bien commun, du service de l’esprit du corps et de la fraternité d’armes.
Il est aussi revenu sur les autres modules qui consistent notamment à la formation au combat et la formation physique.
Des activités sociales
Rappelant la délicatesse de la transition entre la vie civile et celle militaire, le Colonel Jean Charles Somé a rassuré de la rigueur qui a prévalu tout au long de la formation. « Aucune complaisance n’est admise en cas de non assimilation de l’état de militaire », insiste-t-il. Avant de confier que quatre mauvais éléments ont été rayés du contingent qui a aussi subi la perte d’une recrue.
En marge de ce programme de formation, le contingent a organisé des activités parascolaires, notamment l’organisation d’une opération de don de sang en secours du Centre régional de transfusion sanguine.
Aminata SANOU
Correspondante de Burkina 24 à Bobo-Dioulasso
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