Burkina Faso : L’Ordre national des pharmaciens s’ouvre aux journalistes

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Le conseil régional de Ouagadougou de l’ordre national des pharmaciens du Burkina Faso a échangé avec la presse ce mardi 10 août 2021. Les échanges ont porté sur les pharmaciens titulaires d’officines pharmaceutiques, leurs fonctionnements et leur apport dans la lutte contre le covid-19. 

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La ville de Ouagadougou compte 180 officines pharmaceutiques sur 220 dans la région du centre. Ces officines sont reparties sur 11 zones officinales, selon les critères géographiques de proximité dirigés par un bureau de trois personnes qui assurent un suivi de proximité.

La loi 027-2012 AN  ordonne aux conseils régionaux de l’ordre de fixer les heures d’ouverture et de fermeture des officines pharmaceutiques  et l’élaboration des groupes et programmes des gardes.

Selon Nao Nedié, président de l’ordre régional du centre, le fonctionnement des officines est dicté par des textes règlementaires et déontologiques.

« Les officines sont ouvertes généralement de 08h à 20h en continu, avec un service de garde organisé en tenant compte du maillage officinal de la ville de Ouagadougou », dit-il. Il ajoute qu’en moyenne, il y a 45 à 50 officines par groupe de garde  dont la population est informée a travers certains canaux..

                                           Disparité des prix et rupture des produits

La différence des prix dans les officines peut se situer dans le système d’approvisionnement avec les grossistes. « Les grossistes peuvent avoir des prix différents parce qu’ils n’ont pas les mêmes fournisseurs. Il y a certains produits on peut avoir une tarification douanière  différente en fonction des grossistes, en fonction de l’agent de douane qui va faire le travail, s’il décide que c‘est un médicament, l’autre décide que ce n’est pas un médicament et on met la TV sur ça », affirme  Dr Alfred Sandwidi, président de l’ordre national des pharmaciens du Burkina Faso.

Il ajoute qu’en cas de rupture au niveau national, il y en a qui trouvent des moyens pour faire venir les produits en  urgence, qui revient couteux avec les différentes taxes, ce qui explique aussi les disparités au niveau des prix.

En ce qui concerne la rupture des produits, cela peut être du à plusieurs facteurs, à savoir la rupture chez le fournisseur, le problème logistique avec les différents moyens de transport et les difficultés administratives avec un laboratoire qui peut décider de ne plus commercialiser son produit sur le territoire.

« La problématique de rupture d’approvisionnement ne concerne pas seulement notre pays. C’est un phénomène mondial. A un certain moment, on a pensé que l’industrie était polluante. On a tout délocalisé en Inde et en Chine et aujourd’hui à la faveur du Covid-19, tout le monde se rend compte  de l’erreur qui a été commise », explique Dr Alfred Sandwidi.

Contribution de l’ordre national dans la lutte contre le Covid-19

L’année 2020 a été marquée par la pandémie. L’ordre national des pharmaciens du Burkina a apporté son aide à travers  une coordination de la riposte avec la mise en place d’une cellule de gestion de la crise.

Il y a l’ élaboration de supports de communication et de sensibilisation avec les émissions dans les médias. La surveillance avec les équipes d’intervention rapide et la prise en charge des cas et la gestion logistique. La contribution de l’ordre national des pharmaciens du Burkina s’élève à plus de 13 millions de FCFA en terme d’opération de dons.

Il faut noter que l’ordre national des pharmaciens du Burkina Faso existe depuis de nombreuses années et va célébrer du 30 septembre au 2 octobre 2021 son 20è anniversaire.

Saly OUATTARA

Burkina24

 

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