Côte d’Ivoire : L’OMS préoccupée après l’apparition d’un cas d’Ebola à Abidjan

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Côte d’Ivoire – Les autorités sanitaires ont annoncé avoir détecté un cas d’Ebola le vendredi 13 Août 2021 à Abidjan. La concernée est une jeune fille âgée de 18 ans et de nationalité guinéenne. Ebola a été officiellement éradiqué le 19 Juin dernier dans ce pays voisin de la Côte d’Ivoire.

L’Organisation Mondiale de la Santé se dit très préoccupée par l’apparition d’un cas d’Ebola à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, environ deux mois après l’annonce de la fin de l’épidémie de 2021 en Guinée.

Le ministre ivoirien de la santé, Pierre Demba, a déclaré avoir été « informé le samedi 14 août par l’Institut Pasteur d’un cas positif de maladie à virus Ebola après examen d’un échantillon prélevé » vendredi « sur une jeune fille âgée de 18 ans de nationalité guinéenne », a-t-il indiqué sur les antennes de la télévision nationale, la RTI-1.

Selon le ministre ivoirien, cette jeune femme avait quitté la ville de Labé en Guinée par la route et était « arrivée en Côte d’Ivoire le 11 août (…) Il s’agit d’un cas isolé et importé », a-t-il tenté de rassurer avant d’ajouter que la patiente serait « actuellement en isolement et prise en charge au centre de traitement des maladies hautement épidémiques du CHU de Treichville », à Abidjan.

En plus, la Côte d’Ivoire dispose de vaccins contre Ebola et « procèdera à la vaccination des groupes cibles, du personnel de santé de première ligne, des contacts immédiats de la patiente, des forces de sécurité à nos frontières ».

L’OMS pour sa part a fait savoir dans un communiqué que « 5 000 doses de vaccin anti-Ebola » destinées à « combattre l’épidémie en Guinée » devaient être acheminées en Côte d’Ivoire. Pendant ce temps, une réunion interministérielle ivoirienne a décidé entre autres de la réactivation du système de surveillance et de riposte au virus Ebola mis en place pendant la dernière épidémie en Guinée.

La maladie à virus Ebola touche les êtres humains et d’autres primates. L’OMS  a indiqué que « les taux de létalité ont varié de 25 à 90 % lors des épidémies précédentes » et précisé que « néanmoins, il existe désormais un traitement efficace, et si les patients sont pris en charge à un stade précoce de la maladie, avec en parallèle des soins de soutien, leurs chances de survie s’améliorent considérablement ».

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Correspondant de Burkina24 en Côte d’Ivoire

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