RIPO 2021 : La peinture comme moyen d’expression sur des sujets d’actualité

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En prélude à la tenue de la 4ème édition des Rencontres Internationales de Peinture de Ouagadougou (RIPO), une visite guidée à l’égard des Hommes de médias a été initiée par les organisateurs, ce lundi 8 novembre 2021, afin de donner un aperçu sur les œuvres exposées à cette édition. Au total 56 œuvres de 28 artistes venus de 16 pays ont été exposées. 

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Donner un aperçu et expliquer l’essence des œuvres en exposition à la 4ème édition des Rencontres Internationales de Peinture de Ouagadougou (RIPO) sont entre autres l’objectif de la visite guidée organisée par le comité d’organisation, ce lundi 8 novembre 2021.

Il est ressorti de cette visite que 56 œuvres de 28 artistes venus de 16 pays sont à l’honneur à cette édition. Pour Prosper Tiendrébéogo, ce choix est né au regard de la situation sécuritaire et sanitaire difficile. 

Donc, a-t-il dit un appel a été lancé pour recevoir la participation d’exposants d’œuvres parlant de ces situations que sur d’autres sujets. «  Le thème général c’est pour la (sur) vie d’un art transnational, donc nous n’avons pas imposé un thème spécial, on a juste demandé de présenter des œuvres récentes », a-t-il ajouté. 

A cet effet, la plupart des œuvres traitent du Covid-19, la femme dans sa beauté, que va devenir le monde dans cette période d’insécurité, de la dépigmentation, du cycle de vie et de la situation de la femme. 

Concernant ces thématiques, Alioune Ba, artiste plasticien venu du Sénégal a choisi de matérialiser le cycle de vie de l’homme à travers une installation. A l’écouter, cette idée est partie du constat qu’avec la technologie, il y a un risque d’abandon de la vie familiale et cela à travers les inséminations et autres aspects artificiels.

« Avec l’avancée de la technologie, de la médecine vous pouvez avoir votre propre enfant sans passer par les moyens naturels. Mon installation est une interrogation sur la vie de la famille dans un futur proche. Est-ce qu’on aura pas une autre définition de la famille dans un futur proche ? Est-ce qu’on aura besoin d’une mère dans un futur proche ? », a-t-il expliqué. 

Redéfinition de la famille dans le futur de Alioune Ba

Chahla Soummer, artiste venu de la Tunisie a quant à elle choisi d’évoquer le Covid-19 à travers ses peintures. En effet, elle a présenté deux tableaux où l’un parle du vide crée par le confinement pendant la crise et l’autre évoquant le rapprochement fraternel créé par la pandémie. 

« Moi, j’ai beaucoup voyagé et j’ai compris que c’est en grandissant que nous commençons à avoir des idées différentes créant ainsi des tensions dans le monde entier. Pourquoi ne pas rester enfant dans l’esprit, être en accord sur des sujets afin d’éviter souvent des tensions presque inutiles. C’est cela j’ai voulu présenter par cette peinture des enfants », a laissé entendre Yvanovitch Mbaya, artiste plasticien originaire du Congo Brazzaville par ailleurs représentant le Maroc.

Confinement et ma sœur et moi de Chahla Soummer

Il faut dire que 56 œuvres parlant toutes, de différents sujets d’actualité sont en exposition jusqu’au 12 novembre 2021, date de la clôture de la 4ème édition des RIPO.

Il faut également souligner que des artistes burkinabè sont présents à ces expositions. Pour information, le prix des toiles exposées varie de 32 800 à 13 750 000F CFA

Abdoul Gani BARRY

Burkina 24

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