Burkina : La Chambre de commerce attire l’attention de ses partenaires sur l’existence d’un usurpateur
Ceci est un communiqué de la chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) publié le lundi 8 novembre 2021.
Le Bureau de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso (CCI-BF) informe ses membres, ses partenaires et l’ensemble des acteurs du secteur privé burkinabè que Monsieur Ferdinand Ouédraogo, Gérant du Cabinet CEOS International, en dépit des multiples condamnations judiciaires tant au plan civil que pénal dont il fait l’objet depuis 2018, a, une fois de plus, engagé une campagne de désinformation contre notre Institution.
En effet, après sa tentative, le 25 avril 2020, de créer une association dénommée « Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso », usurpant ainsi la dénomination et les attributions de notre Institution, Monsieur Ferdinand Ouédraogo s’est vu refuser la reconnaissance légale du Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation.
Ainsi, par Ordonnance de référé du 14 mai 2020, il a été condamné, sous astreinte, à cesser immédiatement l’usage de la dénomination « Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso, en abrégé « CCI-BF ».
En dépit de cette décision de justice, l’intéressé a poursuivi ses manœuvres avec de multiples tentatives de faire publier ou diffuser par voie de presse, des messages, communiqués et visuels divers.
A ce sujet, sur le fondement de la décision judiciaire susvisée, une lettre circulaire du Conseil Supérieur de la Communication datée du 03 novembre 2020 invitait l’ensemble des médias et agences de publicité « à s’abstenir de toute diffusion ou publication pouvant créer la confusion entre les activités du cabinet CEOS International et celles de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso ».
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Après cet épisode, le 10 septembre 2021, le sieur Ferdinand Ouédraogo intentait à nouveau et cette fois devant le Conseil d’Etat, deux (02) actions dont une en référé-suspension et l’autre au fond contre le Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) et l’Etat Burkinabè aux fins d’annulation du décret n° 2021-0195/PRES/PM/MATD/MINEFID/MICA/MJDHPC du 1er avril 2021, portant approbation du régime électoral de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso.
Sur cette double saisine, une ordonnance de référé a été rendue par le Conseil d’Etat le 16 septembre 2021 et un arrêt rendu par le même Conseil d’Etat le 29 octobre 2021, déboutant une fois de plus le sieur Ouédraogo Ferdinand.
Malgré toutes ces décisions judiciaires, il importe de rappeler que l’intéressé qui ne respecte ni les lois de la République ni les décisions de justice est en liberté provisoire seulement depuis le 25 août 2021 après avoir séjourné deux fois à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) en 2020 et 2021 pour diverses infractions pénales.
Par ailleurs, interprétant à sa guise la loi organique n°082-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant attributions, composition, organisation et fonctionnement de l’Autorité Supérieure de Contrôle d’Etat et de Lutte contre la corruption (ASCE/LC), Monsieur Ferdinand Ouédraogo qui ne peut justifier d’aucune reconnaissance légale et officielle, prétend représenter le secteur privé foulant aux pieds tous les textes législatifs et règlementaires en vigueur faisant de la seule et unique Chambre de Commerce et d’Industrie, le porte- parole du secteur privé auprès des pouvoirs publics.
Enfin, alors que le processus électoral devant conduire au renouvellement des instances de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso poursuit son cours normal, M. Ferdinand Ouédraogo, après avoir vainement tenté de dissuader les acteurs du secteur privé à s’inscrire sur les listes électorales, use d’une nième manœuvre consistant à joindre individuellement certains candidats au téléphone pour leur proférer des menaces ou faire des déclarations infondées et incohérentes sur le processus électoral.
Face à de tels agissements méprisants vis-à-vis de la Justice et de toutes les Institutions de notre pays, les autorités de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso invitent l’ensemble des acteurs (médias, associations de journalistes, opérateurs économiques, lecteurs et auditeurs) à n’accorder aucun crédit à tous messages et communiqués que le mis en cause tenterait de faire diffuser.
Le Bureau consulaire rassure la Communauté des affaires burkinabè et l’opinion publique nationale et internationale, de ce que la CCI-BF jouit d’une pleine légitimité auprès des pouvoirs publics.
De ce fait, elle poursuit dans la sérénité, sous l’égide du Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, l’organisation des élections consulaires dont le scrutin est prévu pour le dimanche 14 novembre prochain. Les candidats sont donc invités à poursuivre sereinement la campagne électorale, et les électeurs à prendre d’assaut les différents bureaux de vote qui ouvriront dimanche prochain de 7 heures à 16 heures.
En tant qu’Etablissement public de l’Etat, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso entend exercer son droit de préservation de son image institutionnelle dans le strict respect des lois et règlements en vigueur dans notre pays.
Pour le Bureau Consulaire,
le 1er Vice-Président
Mamady SANOH
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