Burkina Faso : Le Haut Conseil du Dialogue Social échange avec les journalistes
Le Haut Conseil du Dialogue Social (HCDS) a organisé le vendredi 12 novembre 2021, une journée d’échanges avec les Hommes de médias. L’objectif de cette rencontre était de permettre aux journalistes de s’informer et d’échanger sur la question de la promotion de la culture du dialogue social au Burkina Faso et de dégager la part contributive des journalistes dans ce processus.
Afin d’informer les acteurs du monde du travail sur les acquis en matière de promotion du dialogue social, le HCDS a édité un livre sur l’historique de sa création et a réalisé un film documentaire sur ses trois années de fonctionnement.
« L’historique du Haut Conseil du Dialogue social du Burkina Faso : la longue marche vers une institution nationale du dialogue social », c’est ainsi qu’est intitulé le livre abordant le processus qui a abouti à la création du HCDS et les acteurs qui y ont contribué.
Concernant la création du HCDS, il ressort que c’est une institution tripartite qui a vu le jour en mai 2017 par la volonté des partenaires sociaux et de la plus haute autorité du Burkina en vue d’apporter des solutions durables aux problèmes récurrents du dialogue social que connait le pays.
Le film quant a lui a été réalisé pour répondre au besoin de redevabilité sur les actions menées au cours du premier mandat. Ce film présente donc l’institution, les acteurs qui l’animent et ses actions en faveur du monde du travail.
« Cela participe de la communication du HCDS pour que les journalistes sachent ce que nous faisons pour pouvoir le relayer aux autres afin qu’ils connaissent un peu mieux la structure. Il y a la question des transporteurs que nous avons résolus, il y a aussi notre intervention au niveau de la santé. Les crises, on les résout en fonction du domaine et de la situation » a expliqué le Pr Domba Jean-Marc Palm, président du HCDS.
Le Pr Domba Jean-Marc Palm et ses trois vice-présidents dans la phase d’échanges ont surtout mis l’accent sur l’utilité du HCDS et sur le fait que ce n’est pas une institution budgétivore comme le disent certains.
A en croire le président, le HCDS n’a pas de budget qui lui est alloué mais fonctionne plutôt grâce aux allocations octroyées par la présidence du Faso mais aussi avec l’aide et l’accompagnement des partenaires.
« Cela joue sur le fonctionnement parce que il faut l’admettre, il y a une démotivation qui commence à gagner et les vice-présidents, et le personnel administratif du fait qu’un certain nombre de droits ne sont pas reconnus. Pourtant on leur met la pression pour travailler. Ça devient comme un sacerdoce mais le sacerdoce ne peut pas durer toujours », a-t-il ajouté.
Flora KARAMBIRI
Burkina 24
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