Droits humains dans les prisons de haute sécurité : Le personnel pénitentiaire outillé
Le Centre d’Information et de Formation en matière de Droits Humains en Afrique (CIFDHA), organise un atelier au profit des acteurs de l’administration pénitentiaire sur les droits humains du 17 au 19 novembre 2021 à Ouagadougou. L’objectif de la formation est de renforcer les capacités du personnel des prisons de haute sécurité. L’ouverture de l’atelier a eu lieu ce 17 novembre 2021.
Le Centre d’Information et de Formation en Matières des Droits Humains en Afrique (CIFDHA) a entrepris de mettre en place un dispositif de monitoring dans la prison de haute sécurité de Ouagadougou, à travers le projet de monitoring qu’il met en œuvre grâce à l’appui financier et technique de l’ONG PAX. Pour la pérennité de ce dispositif et dans le souci de respecter les droits humains des détenus, un atelier est organisé pour le renforcement des capacités au profit du personnel pénitentiaire.
Selon Inoussa Kafando, Directeur exécutif du CIFDHA, les personnes détenues à la prison de haute sécurité ont des difficultés pour accéder à la justice et subissent parfois, des mauvais traitements à travers le non-respect de leurs droits fondamentaux par les gardes de sécurité pénitentiaires.
Pour lui, l’objectif global de cette session de formation est de renforcer les capacités et les compétences des personnels pénitentiaires sur les questions des droits humains. « Spécifiquement, il s’agira de permettre aux participants de connaître les obligations de l’Etat en matière de droits humains, de réviser et assimiler les normes nationales, régionales et internationales qui encadrent le traitement des détenus afin qu’ils puissent les appliquer dans leur travail au quotidien, de connaître et respecter la procédure pénale dans la gestion des dossiers et le traitement des détenus de la prison de haute sécurité et de sensibiliser les participants sur les spécificités des détenus au sein de la prison de haute sécurité », a-t-il détaillé.
Ousséni Ouédraogo, inspecteur de sécurité pénitentiaire principal, directeur général adjoint de l’administration pénitentiaire, dont l’institution est le grand bénéficiaire de cette formation, n’a pas manqué de saluer cette initiative qui est salvatrice et la bienvenue.
«C’est avec joie que nous accueillons cette formation. Le renforcement des capacités de nos personnels fait partie de nos priorités et quand nous avons l’appui d’un partenaire parce que l’Etat à lui seul ne peux pas couvrir tous les besoins de notre administration, c’est un plaisir pour nous d’accueillir de telle initiative que nous encourageons », s’est-il réjouit.
Réagissant sur les attentes de cette formation, Ousséni Ouédraogo, espère qu’elle permettra aux personnels pénitenciers d’être mieux outillés sur le respect des droits humains en prison , car dit-il cela est très fondamental. « Lorsque les droits humains des détenus sont respectés, il y va de la tranquillité de la prison, il y va également de la quiétude au sein de nos prisons », a-t-il conclu.
Aminata Catherine SANOU (Stagiaire)
Burkina 24
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