Burkina Faso : Le projet « Golima » pour offrir 600.000 emplois aux jeunes et aux femmes
La société civile veut offrir 600.000 emplois décents aux jeunes et aux femmes du Burkina Faso. Les acteurs de ce projet se sont réunis ce mercredi 22 décembre 2021 à Ouagadougou pour la validation dudit dossier.
Lutter contre le chômage au Burkina Faso, c’est l’objectif fixé par la société civile à la demande du président du Faso. Le projet Golima veut offrir 600.000 emplois aux jeunes et aux femmes. Pour Jean Philip Dakouré, secrétaire général de l’ancien ministère de la jeunesse et de promotion, l’entreprenariat et de l’emploi, les résultats du recensement de la population ont indiqué que notre population était majoritairement composée de jeunes avec plus de 77,9% qui a moins de 35 ans.
« Les emplois qui seront créés, c’est pour cette frange jeunes. Cela concerne les jeunes ruraux, urbains, les jeunes scolarisés, non scolarisés et les personnes handicapées. Ces emplois seront créés dans beaucoup de secteurs d’activités.
Nous avons réalisé des études sur les créneaux porteurs, pour la création d’emplois qui indique que le domaine agro-sylvo pastoral et halieutique est un domaine où il y a un potentiel important de création d’emplois. Il y a le domaine des TIC qui est aussi un domaine qui a un fort potentiel de création d’emplois y compris le domaine des services au sens de la comptabilité nationale », explique-t-il.
La remise du document au gouvernement
Le SG de l’ancien ministère de la jeunesse et de promotion affirme qu’après cet atelier de validation, ce projet sera élaboré avec le plan d’action opérationnel pour matérialiser la concrétisation des orientations qui seront retenues dans le cadre de ce programme et qu’après la société civile va transmettre ce document au gouvernement qui va l’examiner et envisager la suite à donner.
Sylvestre Tiemtoré, coordonnateur du secrétariat permanent des organisations non gouvernementales (SPONG) laisse entendre que cet atelier est un aboutissement d’environ 6 mois, un processus qui est la résultante d’un défi que le gouvernement leur a lancé lorsqu’ils l’ont interpellé sur la question des inégalités au Burkina Faso et la réponse à la question de l’emploi des jeunes.
« Le chef de l’Etat à travers le bureau de suivi de programme présidentiel nous a mis au défi de soumettre un document de programme qui répond donc à ce besoin. Pour nous au sortir de cet atelier, disposer de ce document du programme Golima sur l’initiative de ce programme présidentiel de création de 600.000 emplois, c’est déjà le mettre à la disposition du gouvernement qui sera le destinataire final parce que la société civile accompagne le gouvernement dans ses efforts de résolution de la thématique de l’emploi des jeunes », confie-t-il.
Il faut noter que « Golima » signifie en fulfulde « travail’. ce projet est un programme multi-acteurs où il y aura à la fois les acteurs étatiques, la société civile et le secteur privé.
Saly OUATTARA
Burkina 24
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