Mali : La transition appelle à une journée de mobilisation dans tout le pays

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Les autorités maliennes pour dénoncer les dernières sanctions entre autres économiques et monétaires de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) mais également pour démontrer la solidarité de l’ensemble de leurs compatriotes à la résistance sonnée par la Transition, a appelé ce vendredi 14 janvier 2022 à une journée de manifestations dans tout le pays. Il s’agit d’un appel à défendre la patrie. 

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« Depuis le 9 janvier, nous sommes en train de mobiliser les gens à tous les niveaux. Nous avons envoyé des messages pour que tout le monde se mobilise sur toute l’étendue du territoire malien, des grandes villes jusqu’aux hameaux.

C’est pour manifester la volonté du peuple malien, le soutien sans faille et inconditionnel du peuple malien aux autorités de la transition, qui sont en train d’œuvrer pour que la paix revienne sur toute l’étendue du territoire malien. (…) Trop c’est trop ! Nous voulons dire à la Cédéao que nous ne sommes pas d’accord avec elle », explique Bakora Konaté, le secrétaire général du collectif national des acteurs de marchés du Mali.

L’idée derrière la tête des responsables de la transition malienne et de ses soutiens est de faire de ce rendez-vous une véritable démonstration de force.

Pour ces derniers, le pays a d’abord besoin de réformes importantes notamment en matière de sécurité avant d’aborder l’organisation des élections. Selon eux, l’organisation sous-régionale serait au service des puissances occidentales, notamment, la France. Jeamille Bittar, le porte-parole du mouvement M5-RFP est formel à ce sujet : « Pour moi, cela constitue en soi, certainement, un complot mûrement réfléchi à l’endroit de notre pays. Je me souviens encore que la ministre française de la Défense avait déclaré que la France utilisera tous les moyens, y compris l’aide de la Cédéao. »

Tiéman Hubert Coulibaly, le président du parti UDD et membre du cadre des partis politiques pour une transition réussie a indiqué sur les antennes de RFI que « le peuple malien, aujourd’hui, dans sa situation, ne mérite pas d’être sous ces sanctions-là, explique-t-il. Mais les autorités de la transition en portent l’entière responsabilité, de la même manière qu’elles portent la responsabilité de trouver les voies et les moyens pour en sortir le plus rapidement possible. »

Pour cet ancien ministre, « l’union nationale est nécessaire » et pour y arriver, « il faut commencer déjà à bannir certaines postures qui consistent à stigmatiser une partie de la classe politique, à la menacer. »

Ces manifestations sont soutenues par des associations de la société civile, des partis politiques et des personnalités de tout le continent notamment les chanteurs Youssoufa et Alpha Blondy ou encore le Balai citoyen du Burkina Faso et le mouvement « Y’en a marre » depuis le Sénégal.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

Source : RFI

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