Canal Bangr weogo-Fleuve Massili : Les travaux d’exécution estimés à 69%
Les responsables du Ministère du Développement Urbain, de l’Habitat et de la Ville et de la Marie de Ouagadougou ont effectué une visite terrain des travaux d’aménagement de l’exécutoire à l’intérieur et en aval du Parc urbain Bangr Weogo à Ouagadougou, ce lundi 17 janvier 2022.
Le projet de réalisation du Canal de 15,40 kilomètres, à partir du barrage de Tanghin tout en traversant le Parc Bangr Weogo jusqu’au fleuve Massili, est lancé par le gouvernement burkinabè en 2010, afin de faciliter le drainage des eaux de la ville de Ouagadougou.
Cette réalisation permettra, selon Me Bénéwendé Stanislas Sankara, ministre en charge de l’habitat, de canaliser plus de 70% des eaux de drainage de la capitale burkinabè.
« C’est un projet gigantesque qui va épargner la ville (Ouagadougou, ndlr) d’éventuelle inondation », a indiqué le ministre. La visite de ce vaste chantier, selon Benewindé Sankara, a connu la présence des différentes parties prenantes du projet, l’entreprise COGEB, chargée de l’exécution du projet, le ministère de l’environnement, les municipalités concernées ainsi que le partenaire financier la Banque Ouest Africaine pour le Développement (BOAD).
La représentante de la BOAD au Burkina Faso, partenaire financier, s’est exprimée à l’occasion. « En mai 2018, la BOAD octroyait à l’Etat du Burkina un prêt d’un montant de 10 milliards sur 18 ans pour le financement partiel de la phase 3 de ce projet.
C’est vrai que le projet a connu un certain retard pour diverses raisons, mais à l’issue de la visite, on a constaté le taux d’exécution physique du projet à 66%, nous sommes relativement satisfaits. La BOAD est relativement confortable pour financer la tranche conditionnelle de cette phase 3 », a-t-elle laissé entendre.
Ousmane Nacoulma, Directeur général du bureau CAEM-SARL, chargé du contrôle des travaux, a évoqué des difficultés rencontrées dans la réalisation du canal au niveau du Parc Bangr Weogo. Ce Canal qui doit traverser la forêt causera la déforestation de 15 hectares, selon Ousmane Nacoulma. Alors une pause s’impose dans les travaux, chose qui risque de piétiner le délai d’exécution, selon le contrôleur des travaux.
« Les autorités disent qu’on va suspendre, se concerter et prendre une décision. Pour un délai de 18 mois, nous sommes à 69% du taux d’exécution pour 71% de délai consommé, parce qu’il y a eu une suspension pendant la saison hivernale. Si une décision rapide est prise, on sera dans le délai », a confié Ousmane Nacoulma.
A l’entendre, le canal draine 70 % de l’assainissement de la ville de Ouagadougou. C’est un projet qui a commencé depuis 2010 et est à sa troisième étape d’exécution. « Au jour d’aujourd’hui, on aura aménagé 6 kilomètres et pour régler le problème, il faire 15 kilomètres jusqu’au Massili », a conclu Ousmane Nacoulma.
Les travaux ont connu un retard dû en partie aux blocages récurrents des riverains mais, à écouter le Maire de Ouagadougou Armand Pierre Béouindé, tous les aspects ont été pris en compte pour assurer la bonne marche du projet.
« L’impact environnemental et sociologique des abords du canal est pris en compte, pour rassurer ses populations que ces travaux vont venir augmenter le confort de la ville de Ouagadougou », a-t-il laissé entendre.
Akim KY
Burkina 24
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