Burkina Faso : Une manifestation prévue le 12 février contre la CEDEAO et pour soutenir les militaires
La coordination populaire d’organisations de la société civile, constituée en coalition dénommée Initiative populaire des organisations de la société civile pour l’unité nationale, a fait sa lecture sur la situation nationale suite à la prise du pouvoir par l’armée, ce vendredi 28 janvier 2022 lors d’une conférence de presse. Ils ont laissé entendre qu’ils soutiennent la prise du pouvoir par le Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR).
C’est au regard des évènements que la coordination populaire d’organisations de la société civile constituée en coalition dénommée Initiative populaire des organisations de la société civile pour l’unité nationale, a convié les Hommes de médias pour faire part de leur soutien au MPSR.
« Notre objectif, c’est non seulement de lui témoigner notre solidarité pour déjà les lignes qu’il a tracées, mais également, c’est une mise en garde pour dire nous avons quitté très loin et qu’il y a eu des insuffisances, d’ailleurs ce sont ces insuffisances qui ont permis à ce que le régime de Roch Kaboré tombe et qu’il doit travailler à ce que ces insuffisances ne reviennent pas », a informé Hervé Ouattara, membre du Mouvement Populaire Sauvons le Burkina.
Conscient de la sanction de la CEDEAO qui a suspendu le Burkina Faso de ses instances, l’initiative populaire des organisations de la société civile du Burkina Faso pour l’unité nationale a prévu une marche le 12 février 2022 pour témoigner leur solidarité au MPSR, mais également condamner les décisions prises par la CEDEAO.
« Au regard de ces prises de position, nous la (CEDEAO) mettons en garde sur d’éventuelles sanctions qu’elle pourra imputer non seulement au MPSR mais également au peuple du Burkina Faso. A ce titre, l’initiative populaire des organisations de la société civile du Burkina Faso pour l’unité nationale condamne avec la dernière énergie la prise de position de la CEDEAO et appelle tout Burkinabè intègre et patriote à une manifestation populaire et généralisée le 12 février 2022 sur toute l’étendue du territoire national pour témoigner la ferme solidarité du peuple burkinabè au MPSR », a martelé Hervé Ouattara.
« La CEDEAO n’est qu’une organisation comme toute autre », foi de Abdoul Karim Baguian dit Lota, acteur de la société civile. Il va plus loin en demandant à la CEDEAO où elle se trouvait quand le Burkina Faso traversait des moments difficiles.
« Ce qui est arrivé au Burkina Faso aujourd’hui a été voulu par l’ensemble des Burkinabè. Bien vrai que c’est l’armée qui a pris la tête mais il faut d’abord que le Burkina existe, il faut d’abord que le peuple burkinabè puisse exister pour qu’il y ait l’armée. Donc l’action de l’armée c’est l’action de l’ensemble des 22 millions qui composent le Burkina Faso.
La CEDEAO n’est qu’une organisation comme toute autre, donc nous, on ne s’identifie pas à la CEDEAO. Quand nos déplacés internes se gonflaient, où était la CEDEAO ?, quand on avait des orphelins, où était la CEDEAO ?, quand nos frontières se fermaient, la CEDEAO faisait quoi en ce moment ? », a-t-il demandé.
Il convient de préciser que l’initiative populaire des OSC du Burkina Faso pour l’unité nationale est une coordination de deux mouvements issus de la coalition du 27 novembre (C27), à savoir le Mouvement Populaire Sauvons le Burkina Faso et le Mouvement de la Libération, tous constitués de plusieurs organisations de la société civile.
Sié Frédéric KAMBOU
Burkina 24
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