« Le problème alimentaire du Burkina peut se résoudre en 4 mois » (Pr Hermann Sawadogo)
Ce jeudi 24 février 2022, le chercheur en phytothérapie, Wendlarima Hermann Sawadogo a fait le point de la formation en auto-emploi organisée par son association, le 19 février 2022 au profit des étudiants de l’Université de Dédougou et du corps professoral à leur demande.
Sur invitation de l’Université de Dédougou, environ 3000 étudiants ont été formés en saponification, élevage, développement personnel et en fabrication de pommade de beauté, pommade de nerfs, parfum anti-moustique, vinaigre et eau de javel. Et ce, grâce à l’expertise de l’association Wendkouni pour le développement de l’Afrique.
Hermann Sawadogo, président de l’association Wendkouni pour le développement de l’Afrique est convaincu que le Burkina Faso peut se développer sans l’aide des pays occidentaux. Les formations qu’il initie, à l’entendre, entrent dans le cadre d’un plan de développement conçu en 2020 par son association. Avec ce plan, renseigne-t-il, le Burkina Faso peut faire partie des pays développés, d’ici à l’horizon 2050. Il soutient que ce progrès passe avant par la réforme de l’éducation.
« L’enseignement enseigné actuellement dans nos universités, c’est obsolète. C’est dépassé. On ne peut pas faire ces enseignements-là pour développer le pays. Il faut des réformes au niveau de l’éducation. Au niveau de la santé aussi, il faut des réformes », a-t-il ajouté.
Le progrès du Burkina peut se déclencher à l’espace d’une semaine?
Selon Hermann Sawadogo, le progrès du Burkina peut se déclencher à l’espace d’une semaine. Et le problème alimentaire du pays peut se résoudre en quatre mois, avance-t-il. « Mais les gens refusent le développement. Si quelqu’un refuse quelque chose, c’est compliqué. On dit de faire les reformes de l’éducation, depuis 13 ans, nous on leur dit de faire les réformes de l’éducation, ce n’est pas leur problème. On leur montre la voie à suivre, les gens ne veulent pas suivre cette voie-là », s’est-il alarmé.
Sans passer par l’école léguée par le colon, les Burkinabè peuvent contribuer au progrès de leur pays, soutient-il. Pour lui, un étudiant bien formé revient à 1000 personnes formées. Car signale-t-il, ce dernier partagera ses connaissances avec d’autres en retour. « Même les professeurs d’Université qui ont reçu cette formation vont aller former leurs frères et leurs sœurs. Donc former 3000 étudiants, c’est comme-si vous formez 30 000 personnes », a-t-il glosé.
Sur la situation actuelle du pays, Hermann Sawadogo admet que toute autorité vient de Dieu. Et tout ce qui arrive n’est qu’un plan de Dieu. Car dit-il, rien ne peut se faire sur terre sans la volonté de Dieu.
Willy SAGBE
Burkina24
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