Littérature : Le rôle et la place de la femme Dagara mis en exergue

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« La femme dans la société Dagara » est une œuvre co-écrite par Vivien Somda, Alice Some/Somda et Edith Dah. La dédicace est intervenue le samedi 26 février 2022. L’ouvrage est défini comme une approche anthropologique et philosophique de la femme en général et de la société Dagara en particulier. 

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« La femme dans la société Dagara » est la première œuvre co-écrite par les Dr Vivien Somda, Alice Somé/Somda et Edith Dah. Selon les auteurs, l’œuvre est une approche anthropologique et philosophique du statut de la femme Dagara.

Edith Dah, l’une des auteurs de l’œuvre informe que l’ouvrage traite du statut de la femme dans la société Dagara. Et  répond aussi aux questions philosophiques de certaines réalités dont la femme Dagara est confrontée dans la société moderne. Pour les coauteurs, l’idée était de restituer la place d’antan de la femme Dagara, malgré le poids de la modernité et des religions.

Edith Dah co-auteur de l’ouvrage

En outre, Vivien Somda, un autre auteur du livre affirme qu’en ce qui concerne l’œuvre, elle démontre que la tradition culturelle regorge de beaucoup de secrets sur bon nombre de sujets dont les questions relatives à la femme.

«  En sirotant ces traditions et cette culture au tribunal de la raison, un son de vérité se révèle. Nous avons toute l’endurance autour de la femme à la fois exaltée, célébrée mais ployant aussi d’une injustice. On a aussi découvert un certain nombre de droits que nos traditions ont recollés aux femmes et de façon avant-gardiste.

Et par le jeu des relations sociales et du patriarcat, on a comme jeté un voile sur ces droits. Et ramener la femme à un certain nombre de soumissions peut être dans laquelle elle ne se retrouve pas »,  a-t-il rapporté.

Vivien Somda

la femme occupe la même place que l’homme dans la société Dagara

Réagissant sur la place de la femme dans la société Dagara, Vivien Somda déclare que celle-ci occupe la même place que l’homme. Et donc fondamentalement complémentaire. Mais, le fonctionnement social a fini par rétrograder la femme au second rang. Et finalement dit-il, celle qui se tient en retrait devient non pas une personne complémentaire, mais une personne de second rang.

« Il faut travailler à réhabiliter, non pas à s’accrocher à des valeurs culturelles dépassées.  Mais en confrontant les valeurs culturelles aux réalités d’aujourd’hui. Il faut savoir exactement qu’est ce qu’on peut retenir pour le progrès de la cause de la femme dans le monde d’aujourd’hui », a suggéré Vivien Somda.

Pour la marraine de la dédicace, Laure Zongo/Hien, d’ailleurs ressortissante de la région du sud-ouest,  l’œuvre est de belle facture car elle traite d’un thème d’actualité, d’ancienneté et du futur. Pour elle, le mixte de l’idéal recherché et les réalités du terrain mis en exergue par les auteurs est impressionnant.

L’œuvre s’étale sur 262 pages et est édité par  l’harmattan Burkina au prix unitaire de 15.000 FCFA, soit 27€.

Aminata Catherine SANOU

Burkina 24 

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