Autonomisation des jeunes et résilience à l’extrémisme violent : Le GRAAD poursuit ses recherches
Dans le cadre de l’exécution de son projet « Hope to Resilience », le Groupe de Recherche et d’Analyse Appliquées pour le développement (GRAAD) a réuni les membres du comité de revue du projet, pour discuter des recommandations faites sur ledit projet. C’était au cours d’un séminaire tenu ce jeudi 10 mars 2022, à Ouagadougou.
Après l’atelier à mi-parcours tenu le 23 juillet 2021, le comité du Groupe de Recherche et d’Analyse Appliquées pour le développement (GRAAD) Think Tank, avait recueilli des amendements et recommandations. Ce jeudi 10 mars 2022, le groupe, qui dispose de nouvelles évidences pour le projet « Hope to Resilience », s’est encore retrouvé pour partager et discuter du contenu en vue de reformuler des recommandations, en termes de construction d’une société de paix durable au Burkina Faso.
A cette rencontre, il a été question pour la vingtaine de participants, de présenter et de discuter des résultats de la recherche d’un approfondissement des analyses. Pour le coordinateur du projet, par ailleurs secrétaire exécutif du GRAAD Think Tank, Dr Damien G. Lankoandé, cette revue porte spécifiquement sur « la relation entre les opportunités économiques et la résilience des jeunes à l’extrémisme violence ».
« Aujourd’hui, on entend partout, dans les radios, les journaux, que le fait que les jeunes s’enrôlent dans les groupes armés est essentiellement lié au manque d’emploi, au chômage (…). En ce qui concerne nos recherches, la question n’est pas établie. Les chercheurs continuent à chercher, à discuter car on n’est pas sûr que cette théorie soit complètement vraie. Des exemples tendent à donner raison à ce courant de pensée. Aujourd’hui, nous présentons ces résultats qui nous disent que la variable (cohésion sociale) est un facteur majeur de cette situation au Burkina », a expliqué le secrétaire exécutif du GRAAD Think Tank.
A cet effet, Dr Damien G. Lankoandé, a indiqué que l’objectif de cette présentation et ces partages d’idées, sera de transformer les résultats pertinents en recommandations de politiques pour plus d’efficacité des actions du Burkina en matière de résilience de la jeunesse prise dans sa diversité.
« Nous voulons déjà qu’ils aient une lecture de nos résultats en tant qu’experts. Ensuite avec nous, on propose des options de politiques ou des recommandations avec ces nouvelles donnes », a-t-il souligné.
A ces échanges, ont pris part des responsables de structures gouvernementales mais aussi des différentes structures non Étatiques tous au nombre de 25. Le Projet, « Hope to Resilience », qui est une opportunité économique d’autonomisation des jeunes et de leur résilience à l’extrémisme violent au Burkina Faso, a été officiellement lancé le 19 février 2021.
Abdoul Gani BARRY
Burkina 24
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