Gestion de la crise sécuritaire et humanitaire : Le gouvernement décide de passer à la vitesse supérieure
Le Premier ministre, Albert Ouédraogo, a présidé ce lundi 21 mars 2022, un conseil de cabinet regroupant tous les départements concernés par les questions sécuritaires d’une part, et d’autre part, ceux en charge de la gestion de la crise humanitaire qui en découle. Ensemble, les membres du conseil ont décidé de passer à la vitesse supérieure, avec une batterie d’actions à mener et cela, de façon transversale, en vue d’apporter des réponses diligentes aux préoccupations des populations.
Le premier Conseil des ministres de la Transition, tenu le 18 mars dernier sous la présidence du Chef de l’Etat, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, avait inscrit à son ordre du jour, la principale préoccupation de l’heure au Burkina Faso. Il s’agit de la question sécuritaire et surtout des réponses urgentes et adaptées à y apporter, pour soulager les souffrances des populations.
En organisant ce 21 mars 2022 un conseil de cabinet autour du Chef de l’Exécutif, Albert Ouédraogo, il a été surtout question de renforcer le socle sur lequel doivent s’enraciner toutes les actions du Gouvernement, dans le domaine de la gestion de la crise sécuritaire et ses corollaires.
Ainsi, les membres du gouvernement concernés, ont fait le point des problèmes spécifiques à leurs départements respectifs. Et dans l’optique d’apporter des réponses globales et efficaces sur ces questions transversales, chaque département ministériel fait des propositions allant dans le sens de solutions vigoureuses qui englobent tous les aspects de cette crise sécuritaire.
Le temps presse et le Premier ministre veut obtenir des résultats rapides sur le terrain. De l’avis du Chef du Chef du Gouvernement, les instructions du Président du Faso sont claires, les problèmes connus et chaque acteur doit jouer pleinement sa partition, sans attendre.
Pour le ministre d’Etat en charge de la Défense, le général Barthélemy Simporé, ce conseil de cabinet a permis de passer en revue, l’ensemble des problématiques du moment. Les opérationnels comme le chef d’Etat-major général des Armées, et le commandement des opérations de théâtre national, vont réexaminer la situation, en y apportant leur touche, selon les besoins exprimés.
Le ministre porte-parole du Gouvernement, Lionel Bilgo, a indiqué avec force que l’exécutif a pris la pleine mesure des enjeux du moment et proposera des solutions à mettre en œuvre, avec le concours de toutes les parties prenantes. Selon lui, ce conseil de cabinet constitue en lui-même un message d’unité, de réflexion, de compréhension de l’ensemble des enjeux, mais aussi un message de solutions proposées, pour faire face à cette crise.
Le Gouvernement dit-il, reste par ailleurs convaincu que cette guerre ne va pas se gagner seulement par l’action militaire et humanitaire, mais aussi par le retour de l’Etat et de ses symboles dans les zones fortement impactées par le terrorisme. La vision étant d’obtenir un mécanisme harmonieux et intégré, il sera organisé dès ce mardi 22 mars, une autre rencontre qui aura pour objectif, de mettre en place une « task-force ». C’est un groupe de travail qui aura la lourde tâche de réfléchir sur l’opérationnalisation de l’ensemble des idées qui ont été émises au cours de ce conseil de cabinet.
A noter que cette rencontre a été une occasion pour le Gouvernement, de saluer la mémoire de nos braves soldats tombés sur le champ d’honneur ces derniers jours, d’adresser des vœux de prompt rétablissement aux blessés et d’exprimer sa compassion et sa solidarité envers les familles et les frères d’armes tombés.
« Le conseil de cabinet était empreinte de douleur et d’émotion, avec les récentes attaques, mais aussi de courage et de détermination, pour arriver à juguler cette grande crise sécuritaire et humanitaire », a indiqué le porte-parole du Gouvernement, Lionel Bilgo.
Source : DCRP/Primature du Burkina Faso
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« Le conseil de cabinet était empreinte de douleur et d’émotion, avec les récentes attaques, mais aussi de courage et de détermination, pour arriver à juguler cette grande crise sécuritaire et humanitaire », a indiqué le porte-parole du Gouvernement, Lionel Bilgo.
C’est bien tous ces engagements! Mais si le MPSR avait un quelconque plan de lutte contre le terrorisme et la restauration du territoire en prenant le pouvoir comme il l’a fait le 24 janvier 2022, la situation sécuritaire ne serait pas autant dégradée depuis son avènement!
Que les autorités fassent parler les résultats et laissent de côté les formules d’annonces savamment concoctées!
Que Dieu sauve le Faso!