Échange continental : L’opportunité de la ZLECAF pour le Burkina Faso en discussion à Ouaga

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L’Ecole Burkinabè des affaires (EBA) a organisé une conférence publique sur le thème « Zone de libre-échange continental africaine (ZLECAF), quelles opportunités pour le Burkina Faso ? », le jeudi 24 mars 2022 à Ouagadougou.  

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La Zone de libre-échange continental africaine (ZLECAF) est dotée d’un marché de 1.2 milliard de consommateurs pour un PIB d’environ 2 500 milliards de dollars US. Pour mieux outiller les étudiants, l’Ecole burkinabè des affaires (EBA) a organisé une conférence publique sur le thème « la ZLECAF, quelles opportunités pour le Burkina Faso ? ».

Oumarou Zongo, coordonnateur général de cette conférence publique, a fait savoir que la ZLECAF est une belle opportunité pour le Burkina Faso.

Karim Ouattara, directeur général de la Maison de l’entreprise du Burkina et parrain de cette conférence

« C’est un tremplin pour le Burkina Faso. La ZLECAF va agir sur tous les compartiments parce que l’Afrique va devenir un vaste marché. Il faut qu’on s’adapte. Il faut qu’on mettre les moyens sur le plan du transport, de la distribution, sur le plan des matières que l’on à produire afin que le Burkina Faso puisse être compétitif ailleurs », a-t-il souligné.

Egalement, Karim Ouattara, directeur général de la Maison de l’entreprise du Burkina et parrain de cette conférence, a salué l’initiative de cette conférence.

A l’écouter, il faut organiser les différents acteurs pour bien profiter de la ZLECAF. Il a ajouté, qu’il faut accompagner les Hommes d’affaires pour pouvoir être prêts pour affronter ce marché qui va amener la concurrence et qui peut déséquilibrer leur business.

…si on n’est pas organiser on ne pourra pas faire face ce marché.

«Il ne faut pas dire que c’est un marché conquis, il faut se préparer pour aller conquérir ce marché.  Il faut organiser les différents producteurs dans les différents départements au niveau de différentes régions du pays. Dans la mesure où chaque pays essaie de se renfermer, la question de l’approvisionnement va se poser. Il faut organiser les acteurs et les préparer au mieux, pour aborder cette zone de libre-échange. 

C’est une opportunité mais en même temps il faut s’organiser. Si on dit que nous avons un marché de 1,2 milliards de consommateurs avec pratiquement 3 milliards de dollars de possibilité, il faut reconnaitre que si on n’est pas organisé, on ne pourra pas faire face à ce marché.  L’ouverture en même temps aussi donne droit à la concurrence qui va s’installer dans nos différentes nations », a précisé Karim Ouattara.

En rappel, l’Ecole Burkinabè des Affaires (EBA) est une structure de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso (CCI-BF). EBA est en partenariat avec l’Ecole Française des Affaires, le Centre Africain d’Etudes Supérieures en Gestion (CESAG) et Toulouse Business School pour une formation professionnelle.

Jules César KABORE

Burkina 24

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