Ramadan 2022 au Burkina : 300 muezzins renforcent leurs capacités

La 6^ème  édition du séminaire de formation au bénéfice de 300 muezzins de l’Association des muezzins Saïd Bilal du Burkina Faso (AMSB/BF) a été officiellement lancée ce mardi 29 mars 2022. Cette édition se tient du 29 au 31 mars 2022, à Ouagadougou au Conseil Burkinabè des Chargeurs (CBC). 

Organisée en prélude à l’avènement du mois de Ramadan, la 6^ème édition du séminaire de formation au profit de 300 muezzins, lancé ce 29 mars 2022, est placée sous le thème « L’apport du muezzin en temps de crise » dans son environnement.

Le comité entend, à travers ce thème inclure les muezzins du Burkina dans le processus de recherche de la paix. « Toute chose dans ce monde, pour une bonne mise en pratique, a besoin nécessairement d’une bonne formation à la base. Dans cette formation il ne s’agit pas d’apprendre aux muezzins à avoir de belles voix, non. Il s’agit de donner le rôle fondamental du métier du muezzin dans notre société.

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Donc je souhaite que ce qui sera dit dans ces 3 jours puisse être mis en pratique pour donner une bonne image aux muezzins du pays », ont été les premiers mots du président fondateur de l’association, El Hadj Mahamadi Dera.

A ce titre, plusieurs conférences seront au rendez-vous pour ces 300 muezzins réunis au CBC pendant ces 3 jours. Tous sont issus des différentes formations islamiques du Burkina Faso, mais aussi de différentes villes du pays.

Selon le président de l’association, toutes ces activités auront pour but de mieux expliquer leur métier aux différents muezzins du pays. «  Il faut que le muezzin lui-même comprenne ce qui se passe dans ce métier, comprenne qui peut être muezzin, comment être un bon muezzin pour le bon fonctionnement du métier. Il ne suffit pas de l’appel pour être appelé muezzin. Mais il y a tout un processus derrière ce noble métier. Et c’est ce que nous voulons faire ressortir », a-t-il insisté.

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Au Représentant du président de la communauté musulmane,  Mahamadi Sana, de situer le contexte de la tenue d’un tel séminaire. « Le mois de ramadan qui s’annonce est une période où les muezzins sont les plus sollicités. C’est eux qui nous réveillent, et ferment les portes de la mosquée.  

Donc être muezzin  nécessite une formation au préalable. C’est un travail énorme qui nécessite une formation. Et lorsque cette formation n’est pas suivie cela se ressent dans le rendu. C’est pourquoi depuis 6 ans nous accompagnons cette noble initiative», a-t-il lancé.

L’Association des muezzins Saïd Bilal du Burkina Faso (AMSB/BF), c’est bientôt 10 ans d’existence au Pays des Hommes intègres à œuvrer pour le bien-être des muezzins du Burkina et cela à travers aussi des formations.

Abdoul Gani BARRY

Burkina 24