Tribune « Stratégie infernale pour se débarrasser du sentiment anti-français en Afrique »

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Ceci est une tribune de B.A, un analyste politique et militaire africain sur l’actualité sécuritaire en Afrique.

Récemment, la présence française sur le continent africain alimente un sentiment de grief de plus en plus répandu, en Afrique de l’Ouest en particulier.

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Du coup, les scènes d’hostilité à la présence des troupes françaises se multiplient. Les manifestations de défi sont très réconfortantes pour certains dirigeants africains, qui hésitent à remettre en cause leur rôle dans l’échec de la lutte contre le djihadisme.

Selon Egountchi Behanzi, le fondateur de Ligue de défense noire africaine, dernièrement le gouvernement français a versé la somme de 31 milliards de F CFA pour financer des mouvements africains des activistes et des panafricanistes dans le but de faire redescendre la fièvre qui monte contre la politique française en Afrique de l’ouest. C’est une politique d’exploitation et de prédation du gouvernement français comme les Africains la considèrent.

C’est en fin mars que l’accord a été passé à Abidjan, capitale ivoirienne. L’objectif est de faire en sorte que les sentiments anti-français généralisés en Afrique de l’Ouest et sur les réseaux sociaux se calment. La rencontre n’a pas été médiatisée et les travaux ont pris 04 jours.

Ils étaient des activistes de renommée, des hommes politiques, des journalistes, des étudiants et des responsables d’OSC venus du Burkina Faso, du Niger, du Sénégal, du Mali, de la Guinée Conakry et du Tchad. Il y a eu d’autres nationalités africaines que nous n’avons pas pu identifier.

Le jeune togolais a révélé la méthode de travail du gouvernement français avec ces panafricanistes. Selon lui, la première des choses c’est d`arriver à stopper l’amour de plus en plus croissant que la jeunesse a envers le Russe et ses symboles en prêchant l’évangile de l’autonomie, et faire comprendre à la jeunesse qu’il n’y a pas une puissance qui viendra les sauver et qu’il faut se battre seule.

La deuxième méthode vise à appliquer la politique d’attirance ce qui va permettre de créer plusieurs OSC, Associations et regroupements indépendants.

L’objectif de ces structures c’est de mener des actions qui rejettent toute intervention étrangère, sauf que le paradoxe est qu’elles sont financées clandestinement par les initiateurs de la rencontre d’Abidjan.

Le fondateur de la ligue de défense noire africaine a exprimé sa conviction qu’au niveau actuel, la volonté et la détermination ne suffisent pas, mais il faut avoir un soutien et recourir à des partenaires sincères avec des technologies militaires adaptées au besoin du moment.

En fin de son discours il a affirmé qu’avoir un partenaire ne veut pas dire être lâche en citant l`exemple des tirailleurs sénégalais qui ont défendu l’Europe mais cela ne fait pas d’eux des lâches, alors qu’ils avaient de l’armement face à Hitler.

B. A 

Analyste politique et militaire africain 

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