100 jours du MPSR : « Les choses n’ont pas changé » (Ablassé Ouédraogo)

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Dr Ablassé Ouédraogo, Président du parti Le Faso Autrement, était l’invité politique de la télévision publique (RTB) ce dimanche 8 mai 2022.

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100 jours après l’avènement du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), qu’en est-il de la « libération » du Burkina Faso ? Ablassé Ouédraogo répond : « Le 24 janvier, quand le Lieutenant-Colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a pris le pouvoir, avec ses camarades, la situation du Burkina Faso était désespérée.

Tout le monde voulait le changement. Et c’est ça même qui a facilité le travail du Lieutenant-Colonel Damiba et de ses Hommes, parce qu’ils ont reçu une adhésion totale et immédiate de toute la population. Ceci étant dit, il faut accepter la vérité et reconnaître que les choses n’ont pas changé. Les changements ne sont pas notables ».

Selon lui, le Président du Faso doit recadrer, recentrer, et vite, la Transition, en retournant sur l’objectif premier de sa prise du pouvoir. « Si on recadre en prenant donc pour priorité la lutte contre le terrorisme, certainement qu’on arrivera, au bout de la période assignée, à faire le point et à accélérer l’organisation des élections », a-t-il affirmé.

Il a ajouté qu’il faudra mettre l’accent sur l’unité nationale d’abord : « Quand on est unis, on est forts… Pendant les 100 jours, le Président Damiba a démontré à suffisance qu’il gouvernait en utilisant le format de l’exclusion ».

Les acteurs politiques, les Sages (vieux), ne sont pas pris en compte, selon ses propos, par les nouvelles autorités, citant l’exemple de la Côte d’Ivoire où le Président Alassane Dramane Ouattara est reparti travailler avec ses adversaires d’hier. Ablassé Ouédraogo a confié ne pas être en quête d’un quelconque poste en dénonçant cet état des faits.

Le Président du parti Le Faso Autrement a, par ailleurs, déploré des propos du ministre porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo, qui a fait comprendre que la durée de la Transition est tranchée. « On ne parle pas comme ça. Le Burkina Faso ne peut pas vivre de façon isolée. Il faut éviter ce genre de langage qui est provocateur. Faisons la politique de nos moyens », a-t-il déclaré.

Il a également déploré des paroles, cette fois, du Premier ministre Albert Ouédraogo, concernant l’inondation à la mine de Perkoa suite à laquelle il a été interdit aux responsables de la mine de quitter le territoire burkinabè : « Le Premier ministre ne comprend pas son rôle. Il n’est pas Procureur du Faso. Et en s’exprimant comme ça, il apeure les investisseurs. Il apeure les partenaires… ».

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