Bobo-Dioulasso : La jeunesse à l’école du Haut conseil du dialogue social

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Le Haut conseil du dialogue social (HCDS) a organisé un forum de sensibilisation des jeunes aux vertus du dialogue social les 12 et 13 mai 2022 à Bobo-Dioulasso. Issus des différents secteurs professionnels, les participants sont invités à promouvoir les vertus de la paix dans leurs environnement respectifs.

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Selon le président du Haut conseil du dialogue social (HCDS), Jean Marc Palm, l’organisation de ce forum répond à un besoin de promotion de la culture du dialogue social dans les relations professionnelles.

D’où le choix porté notamment sur les syndicats des étudiants, du Conseil national du patronat burkinabè et du secteur informel. « Plus les jeunes qui représentent 77% de notre pays sont formés en matière de dialogue social, plus nous avons la chance de bâtir une société apaisée », explique le président avant de préciser que la formation sera axée sur l’apprentissage de plusieurs outils comme « l’expérience japonaise en matière de développement et de dialogue social ».

Pour le président du HCDS, l’organisation d’un tel forum constitue une panacée contre l’incivisme et la défiance de l’autorité de l’Etat qui ont marqué l’environnement social du Burkina depuis l’insurrection populaire de 2014.

Promouvoir un syndicalisme responsable

A propos de ces fléaux qui constituent des facteurs d’instabilité pour notre pays, le vice-président du HCDS Salifou Sangaré est convaincu de leur inefficacité dans la résolution des problèmes qui minent le monde professionnel. Quoi de plus illustratif que son expérience personnelle ?

« Quand j’étais étudiant, puis travailleur, les revendications que nous faisions étaient axées sous l’angle de la contestation et de l’affrontement parce que nous pensions que le syndicalisme se résumait au fait de s’engager dans la lutte des classes », confie-t-il.

Dialoguer pour pérenniser les acquis

Mais au finish, Salifou Sangaré dit avoir constaté les limites de cette approche dans la mesure où elle ne regorge pas de solutions pérennes. « Finalement, on se rend compte que la contestation ne rapporte pas à tout le monde.

Car ce que l’on acquiert aujourd’hui par la force peut être remise en cause demain. En réalité, les acquis réels sont ceux que l’on engrange par le dialogue parce que celui auprès de qui on pose la revendication est convaincu de la nécessité d’y consentir », explique-t-il.

Une institution présente dans les pays de l’UEMOA

Pour Salifou Sangaré, le dialogue privilégié par le HCDS constitue une action de concertation, de régulation et de négociation afin de promouvoir la gestion rationnelle et inclusive des ressources au profit de la population.

Et c’est pour cette raison que son institution en plus de sa mission de régulation s’investit également dans la médiation des conflits structurels ou opérationnels. Créé le 5 mai 2017, la composition tripartite (représentants du gouvernement, du patronat et du secteur informel) du Haut conseil du dialogue social lui assure une vision globale de l’action publique au-delà des avis sectoriels. D’où la présence d’institutions similaires dans les autres pays de l’UEMOA.

Aminata SANOU

Correspondante de Burkina 24 à Bobo-Dioulasso

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