1re édition du FESTIKIDS : Activités récréatives et éducatives à l’honneur !

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Un Festival pour enfants, dénommé « FESTIKIDS », ouvert le samedi 4 juin, a refermé ses portes dans la soirée du dimanche 5 juin 2022. Il a été ponctué par plusieurs activités dont des sensibilisations sur la sécurité routière, la protection de l’environnement. 

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Tenu pour la première fois, au siège du FESPACO, à Ouagadougou, le Festival pour enfants ou « FESTIKIDS », des dires de sa promotrice, Sonia Segda/Zongo, « est un événement destiné aux enfants ». C’est, pour elle et ses collaborateurs, une manière d’apporter leur touche dans l’éducation des enfants.

Sonia Segda-Zongo.
Sonia Segda-Zongo, promotrice du FESTIKIDS.

Ainsi a-t-elle fait savoir, « au sein de ce FESTIKIDS, nous avons eu plusieurs programmes à savoir des séances de sensibilisations sur la sécurité routière, la protection de l’environnement, le respect des parents et des ateliers de formation en danse, en conte, en musique ».

A côté de ces activités, « on a eu aussi des exposants, des boutiques de ventes d’articles pour enfants, des restaurants et pâtisseries », a-t-elle dit en sus. Au bilan de ces 48h de festival, la promotrice a montré sa satisfaction.

« Pour une première édition, tout s’est bien passé. Les enfants se sont bien amusés. L’objectif était d’amuser les enfants, de les sensibiliser, de leur inculquer quelque chose de positif », a-t-elle affirmé. La difficulté majeure, a-t-elle aussi indiqué, « c’est du côté de l’affluence », espérant plus de monde à la seconde édition.

« Il faut que les parents respectent leurs enfants »

Commissaire principal de Police.
Commissaire principal de Police, BonKian Donfoui.

Le Commissaire principal de Police, Bonkian Donfoui, chef de la brigade régionale de la protection de l’enfant du Centre, est intervenu pour sensibiliser sur le phénomène de l’enlèvement des enfants.

« Dès lors qu’il y a enlèvement d’enfant, c’est pour dire qu’il y a eu faille quelque part. Faille soit du côté des parents, soit du côté des enfants », a-t-il expliqué. Puis, de prodiguer des conseils aux enfants et aux parents.

« Il faut que les parents respectent leurs enfants. Que les enfants écoutent et respectent les conseils des parents. Particulièrement, ce que j’ai pu dire aux enfants, c’est de ne pas céder aux avances ou aux promesses de quiconque ou d’une personne étrangère », a-t-il avancé, laissant de même entendre : « J’ai trouvé satisfaction au sortir de mes échanges avec les enfants ».

Sandrine Kibora.
Sandrine Kibora, conteuse.

Sandrine Kibora, Artiste-comédienne et conteuse, dit avoir durant tout le festival, « fait des animations, c’est-à-dire des ateliers de danse, de théâtre, de musique, de chant et danse les matins et les soirs, raconté des histoires aux enfants ». A en croire son propos, il y a beaucoup de messages qui sont véhiculés au travers de ses différentes activités.

« Ce soir par exemple, j’ai raconté l’histoire d’un enfant qui vit avec son père. Et chaque fois que l’enfant commettait une bêtise, son père lui demandait de planter dans un arbre, un clou. Le jour où il ne faisait pas de bêtises, son père lui demandait de retirer un clou. Et, lorsque le clou est retiré, il y a un trou qui restait dans l’arbre », a-t-elle raconté.

Le message ici à retenir, « c’est pour dire aux enfants, chaque fois qu’ils font des bêtises, ils plantent des clous dans le cœur des autres. Et même quand ils arrivent à demander pardon, il y a toujours un trou, donc ça fait toujours mal ; ça laisse des traces », a-t-elle résumé la morale de l’histoire.

Le conte, plus qu’utile en ce 21e siècle

Les thèmes abordés, « c’est pour montrer le vivre ensemble, la communauté, le partage… », a-t-elle également confié. Quant à ses impressions de son interaction avec les enfants, « les enfants réagissent toujours bien aux conseils qu’on leur prodigue », a-t-elle réagi.

Aux parents, elle a lancé un appel à renouer avec les anciennes habitudes. « Il faut que les parents essaient de chercher des contes auprès de leurs parents pour que parfois ils s’asseyent en famille et racontent des histoires à leurs enfants. 

Ce sont des choses que les enfants retiennent beaucoup et ils vont les raconter à d’autres personnes qui vont raconter à d’autres personnes et ça va amener un changement dans le monde », a-t-elle invité.

Tambi Serge Pacôme ZONGO

Burkina 24

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Serge Pacome ZONGO

Tambi Serge Pacome ZONGO, journaliste s'intéressant aux questions politiques et de développement durable.

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