Situation nationale : « Ce qui est le plus important pour nous, c’est le regard des Burkinabè » (Zéphirin Diabré)

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A la suite des tournées du président et la direction de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) pour rencontrer les autres partis ex-parlementaires, des points focaux ont été désignés par lesdits partis. Une première rencontre avec ces points focaux est alors intervenue ce mardi 07 juin 2022 à Ouagadougou. Elle a également regroupé des présidents de partis.

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Deux heures environ. Telle est la durée de la rencontre entre le président et la direction de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) avec les points focaux et présidents de partis ex-parlementaires.

Zéphirin Diabré
Zéphirin Diabré, président de l’UPC.

Elle s’inscrit, a fait savoir Zéphirin Diabré, président de l’UPC, « dans le prolongement de l’initiative prise par l’UPC il y a de cela quelques semaines et qui a conduit notre parti sous votre regard (ndlr, journalistes) dans des concertations auprès d’un certain nombre de partis de la classe politique de notre pays ». 

Et d’ajouter que « l’initiative continuera et s’étendra au maximum de partis politiques possibles et actifs dans notre vie démocratique ». L’objectif global de la rencontre, a-t-il poursuivi, « se situe autour de la question du rôle et surtout de la contribution de l’ensemble des partis politiques à la vie de notre nation, principalement dans cette phase de transition que nous traversons ».

Aussi a-t-il laissé entendre qu’avec l’avènement du coup d’Etat, le 24 janvier 2022, et le bouleversement de l’ordre constitutionnel et démocratique, il s’est installé « un Etat d’exception qui appelle à un certain nombre de démarches de réflexions au regard des différents défis qui assaillent notre pays ».

Ces défis, les a-t-il cités, sont d’ordre sécuritaire et « s’articulent aussi autour de la question de la conduite à bon port de la Transition actuelle, qui par définition doit se terminer et laisser place à un Etat de droit constitutionnel normal mis en place à la suite d’élections législative, présidentielle et locale, transparente et équitable », a-t-il indiqué.

Début d’une « réflexion active »

Il a en outre montré l’intérêt actuel pour eux, Hommes politiques, de se réunir et d’échanger. « Il était opportun pour cette classe politique de se réunir, se concerter et trouver une formule pour surtout apporter sa contribution multiforme pour la résolution des différentes questions qui assaillent notre pays aujourd’hui », a-t-il de même mentionné.

Cette rencontre, est donc le début d’une « réflexion active » qui devrait aboutir à de véritables recommandations, si l’on en croit les dires de Zéphirin Diabré. « Nous nous retrouvons ce matin, nous lançons le point de départ de la réflexion active liée à ce processus qui va déboucher sur un certain nombre de propositions concrètes », a-t-il informé, ajoutant que leur contribution vise l’intérêt général de la nation.

« Nous ne contribuons pas pour quelqu’un, nous contribuons pour la nation. Ce qui est le plus important pour nous, c’est le regard des Burkinabè par rapport à ce que nous sommes et ce que nous pouvons apporter », a-t-il dit en conséquence.

Il a par ailleurs réagi à l’image que les Hommes politiques renvoient depuis l’avènement du coup d’Etat. « Les acteurs politiques que nous sommes, ne sont pas descendus du ciel. Nous sommes le produit de la même société qui fabrique et qui produit l’ensemble des différents groupes sociaux. Certes, nous ne sommes pas exempts de critiques parce que dans notre manière de faire la politique nous commettons des erreurs, mais aussi des fautes.

Mais dites-moi, dans quel groupe social dans ce pays-là, il n’y a pas une partie qui fait des erreurs et des fautes ? Si la situation de la nation doit incomber à quelqu’un, elle doit nous incomber tous. Que l’on soit Homme politique ou pas.

Que l’on soit acteur de la culture. Que l’on soit religieux. Que l’on soit opérateur économique. Que l’on soit militaire, etc. C’est ensemble, par une introspection collective et commune, que s’il le faut, nous pourrons éventuellement trouver des réponses aux maux de notre pays », s’est-il exprimé.

Pour rappel, la présente rencontre a réuni l’APR, AGIR Ensemble, ADF/RDA, UPC, PUR, MPP, NTD, CNP, PDS Metba, UNIR/MPS.

Tambi Serge Pacôme ZONGO

Burkina 24

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Serge Pacome ZONGO

Tambi Serge Pacome ZONGO, journaliste s'intéressant aux questions politiques et de développement durable.

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