Révocations avec effet immédiat : Chacun a son tour chez le « coiffeur » Damiba !

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Y a-t-il un lien entre les différents DG récemment « sautés » ? Ces « respectables messieurs », jusqu’à preuve du contraire, ont tous été révoqués en Conseil des ministres « avec effet immédiat ». Et même avec effet tonitruant…

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Le patron du Conseil des ministres n’est pas un coiffeur ordinaire. Il ne coupe pas des cheveux. Intraitable, il fait tomber des têtes. Les grosses ! Depuis que le MPSR est aux affaires, des DG tombent, comme des mouches.

Et ils doivent être sûrement nombreux ces hauts dignitaires de l’Etat qui attendent, avec angoisse, les mercredis soirs, se demandant s’ils ne vont pas y voir, dans le compte rendu du Conseil des ministres, leur tête tomber. Le couperet de Damiba plane, désormais, comme un air de « dégagements », 35 ans après la fin de la Révolution d’août 1983.

A qui le tour ? Rendez-vous aux prochaines réunions hebdomadaires de l’Exécutif, dans la très attendue rubrique « Révocations avec effet immédiat ». A côté, les « nominations » ont même perdu un peu de leurs côtes. Le régime du MPSR vient ainsi d’inaugurer une nouvelle manière d’éjecter les hauts fonctionnaires de l’État,… comme à la « Thom Sank ».

C’est bien connu, les changements de régimes amènent leur lot de changements au sein de la haute administration. Car bien souvent, le DG doit son poste au parti dont il est membre ou qu’il sert pour ne pas perdre son fauteuil. On peut comprendre donc, à la limite, le ménage qui est en train d’être fait. Mais encore faut-il y mettre la manière.

Que reproche-t-on aux DG révoqués avec effet immédiat ?

Pourquoi ne pas se contenter seulement de nommer un nouveau responsable à un poste stratégique ou jugé juteux, au lieu de faire dans l’emphase par des formules dont l’utilité reste encore à prouver ? Difficile de ne pas voir derrière ces « révocations avec effet immédiat », une volonté d’humilier, de montrer ses muscles…

A moins que par cette formule, on veuille indirectement dire que les « révoqués » traîneraient des casseroles et auraient une gestion peu nette. Dans ce cas, l’on attend de la justice qu’elle se mette en branle et dise clairement ce qu’on reproche à ces responsables, à part leur appartenance supposée ou réelle au pouvoir passé.

Sont-ils vraiment victimes d’une chasse aux sorcières, comme dira l’autre, dans cet engrenage implacable de la politique où les puissants d’aujourd’hui ont tendance à rabaisser les puissants d’hier ? Et le cercle vicieux se poursuit…

La Rédaction

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Rédaction B24

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3 commentaires

  1. Moi je trouve ça salutaire, pour avoir un poste il faut le mérité et non appartenir a un clan pour l’voir on parle de corruption et pourtant s’en est un a ciel ouvert.
    Même si je ne suis pas d’accord avec tous les points je les saluts sur ça.

  2. @ DUFOUR, si c’etait a’ la mode Chinoise, ce serait Salutaire pour le Burkina Faso! En si peu de temps, la Chine est devenue une puissance economique mondiale, parce qu’elle ne joue pas avec les Voleurs des deniers publics. Bien souvent, c’est la peine de mort pour les Corrompus. La Corruption, la mauvaise gouvernance…, la dictature (non a’ la Cuba) et le chien couchant des dirigeants Africains empechent a’ la quasi-totalite’ des pays de laisser le sous-developpement. Et cette constatation est aussi valable pour Haiti, le cendrillon dans l’hemisphere occidental. Plus de 200 ans de mauvaise gouvernance et du chaos! En Haiti, la France s’efface au profit des Etats Unis, n’oubliant pas les Exploits de l’Armee Indigene sous le leadership de papa Dessalines. Et deux ans plus tard apres la Revolution, le putschiste Alexandre Petion n’hesitait pas a’ proceder a’ l’assassinat du Revolutionnaire Jean-Jacques Dessalines pour plaire aux esclavagistes francais. Historiquement en Haiti, c’est l’option petioniste qui a triomphe’. Un pays dependant et de dirigeants sous-hommes.

    Le patriote Thomas Sankara etait un autre Jean-Jacques Dessalines. Et c’est dommage, pendant 27 ans, un certain Blaise Compaore’ avait joue’ le role du coloriste Alexandre Petion pour plaise a’ ses maitres dans l’Hexagone. Maintenant au nom de la reconciliation nationale au rabais, l’ivoirien Blaise Compaore’ presente des « excuses » a’ son « frere » Thomas Sankara pour obtenir le pardon de la famille Sankara et du peuple Burkinabe. Si c’est ainsi, c’est donner raison a’ l’ecrivain Leopold Cedar Senghor qui affirmait, l’emotion est negre, la raison est Helene. Les putschistes d’hier et aujourd’hui, ne font pas partie de ces negnes. Ils jouent sur les us et coutumes et l’emotion des negres pour atteindre leurs objectifs comme d’habitude. A bon entendeur, demi-mot.

  3. ce « grand nettoyage » fait de plus en plus penser à un pouvoir autoritaire à la mode chinoise ou russe ou tout simplement à un retour des grandes heures de Comparoé !

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