Lutte contre les violences basées sur le genre et promotion de la paix : Le projet « NON aux VBG, OUI à l’égalité et à la paix » lancé à Ziniaré

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Le jeudi 30 juin 2022, s’est tenu à la salle de conférence de Privilège Business Center, l’atelier de lancement du projet « NON au VBG, OUI à l’égalité et à la paix ». Prévu être exécuté dans six communes des régions du Centre-Nord et du Plateau Central, l’acte solennel de ce top départ a été donné par le Haut-commissaire de la province de l’Oubritenga.

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Depuis 2015 le Burkina Faso fait face à une crise socio-sécuritaire sans précédent. La recrudescence des attaques terroristes dans plusieurs localités du pays a contribué à l’exacerbation des conditions de vie déjà très difficiles des populations touchées.

Au-devant la scène des personnes les plus vulnérables face à cette situation, se trouvent les personnes déplacées internes (PDI) notamment les femmes. Etant au centre des exactions des groupes terroristes, ces dernières voient malheureusement leur situation humanitaire s’empirer, une fois sur les sites d’accueil où elles font face à divers types de violences.

La coordonnatrice, M. Adiza NIKIEMA/TRAORE

C’est en vue de contribuer à réduire de 25% les Violences Basées sur le Genre (VBG) dans les sites et familles d’accueil des personnes déplacées de la zone d’intervention, et aider à la réhabilitation des droits des femmes déplacées que ledit projet a été initié par la Fédération Nationale des Groupements Wendyam.

Tout est parti d’un constat qui est la situation sécuritaire. Pour le Président de la Fédération, la décision de mettre en œuvre un tel projet  a pris forme à partir d’un constat, qui n’est rien d’autre que la situation sécuritaire. Puisque, selon lui, la situation a entrainé de nombreux déplacés avec en ligne de mire des cas très récurrents de violation des droits des femmes, d’où la nécessité d’intervenir.

C’est après la réussite du premier projet que nous avons formulé le second auprès du fonds commun genre.

La Coordonnatrice, Mme Adiza NIKIEMA/TRAORE a quant à elle fait comprendre que le projet fait suite à un premier qui avait été exécuté durant la période 2020-2021. C’est après cette première réussite que le second a été formulé auprès du Fonds  Commun Genre à la suite d’un appel à projet. Il s’inscrit donc dans une continuité de réduire les violences basées sur le genre, tout en y associant au regard du contexte sécuritaire d’autres thématiques, telles que la promotion de la paix, de la cohésion sociale et la prise en compte des jeunes et des femmes dans les sphères de décisions.


Malgré les efforts déployés par l’Etat, force est de constater que le
s moyens restent insuffisants, c’est à ce niveau précis que l’invention de Wendyam est très salutaire.

Présidant la cérémonie, le haut-commissaire de la province de l’Oubritenga, M. Kuilga Albert Zongo, a félicité la Fédération Nationale des Groupements Wend Yam (FNGWY), qui grâce à la réussite de la première phase du projet a encore mérité la confiance des bailleurs de fonds. Malgré les efforts déployés par l’Etat, force est de constater que les moyens restent insuffisants, c’est à ce niveau précis que l’invention de FNGWY est très salutaire, a-t-il poursuivi.

Il a par ailleurs exhorté la fédération à travailler  en synergie d’action avec les autres acteurs intervenant dans les mêmes domaines, de sorte à ce que les actions qui seront posées profitent au plus grand nombre. Tout en appelant les différents bénéficiaires à bien accueillir les différentes activités qui seront bientôt menées, il a formulé le vœu de voir la FNGWY étendre ses actions dans toutes les sept communes que compte sa province.

Le projet qui dont la clôture est prévue pour fin 2023 vise à réduire  fortement les VBG dans la zone du projet par le renforcement des connaissances de 72000 personnes dont 34300 femmes sur les droits des femmes, les inégalités de genre et les VBG et renforcer les connaissances des femmes et des jeunes sur les enjeux et défis sécuritaires pour leur participation active à la prévention et la gestion des conflits, à la cohésion sociale et à la consolidation de la paix.

D’un montant de plus 149 millions, le projet est financé par le Fonds  Commun Genre à plus de 139 millions avec une contribution de la FNGWY de près de 10 millions. Il sera mis en œuvre dans six communes que sont Kaya, Boussouma, Korsimoro, Nagreongo, Zitenga et Ziniaré.

Bambingnélé Philipe OUEDRAOGO, (PLURI’COM BURKINA)

Pour Burkina 24

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