« La situation de notre pays reste très précaire  » (Dr Arouna Louré)

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À Ouagadougou, ce vendredi 15 juillet 2022, les membres du mouvement citoyen Les révoltés et ceux de la coalition des patriotes Africains du Burkina Faso ont dressé un bilan sombre de la gestion de la situation sécuritaire et humanitaire et la gouvernance du MPSR. A la même occasion, ils ont fait quelques propositions sur les plans sécuritaire, humanitaire, judiciaire et sur la gouvernance politique aux nouvelles autorités. 

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« Aujourd’hui, malgré les efforts consentis, la situation de notre pays reste très précaire de par la crise sécuritaire et humanitaire qui est toujours à son paroxysme. Nous assistons à des massacres de populations civiles sans défense occasionnant par la même épreuve des déplacés internes », a relevé Dr Arouna Louré, porte-parole du mouvement citoyen les révoltés, par ailleurs membre de l’ALT.

Ce dernier s’est aussi attardé sur la montée de l’ethnicisme qui tend à détruire le tissu de la cohésion sociale au sein des communautés. « Aujourd’hui des citoyens burkinabè se donnent le droit d’invectiver d’autres ethnies et d’appeler au meurtre », a déploré Arouna Louré.

Dr Arouna Louré

Le bref séjour de Blaise Compaoré a été aussi abordé par les membres de ces deux mouvements qui soutiennent que la justice est un des plus grands piliers de la démocratie, et elle mérite d’être respectée par tout le monde.

« Mais encore, nous avons assisté à une tournée sur le sol burkinabè, d’un citoyen burkinabè condamné par la justice, et cela sous la protection des plus hautes autorités de notre pays », a réagi Arouna Louré qui, par ailleurs a évoqué la question de la réconciliation qui ne doit pas se faire sans la justice et la vérité.

S’agissant de la gouvernance politique, les membres de ces mouvements ont émis quelques propositions à l’endroit des plus hautes autorités du pays. Sur ce, ils ont appelé les autorités à se départir des initiatives et actions à visée politicienne et partisane. Aussi, ont-ils appelé à la promotion d’une gestion politique et administrative inclusive, entre autres.

Sur le plan sécuritaire, ils ont attiré l’attention des autorités sur la nécessité de renforcer la capacité opérationnelle de l’armée en termes de logistique. Les membres de ces deux mouvements ont suggéré aussi le recrutement massif des jeunes dans l’armée. Ils ont suggéré également la mise en place d’une brigade de veille et de défense patriotique dans chaque commune.

Les membres de ces mouvements encouragent les autorités à diversifier les partenariats. « C’est pour dire au président Damiba que cette diversification qu’il a depuis un certain temps fait entendre au Burkina Faso tarde à venir. Nous ne sentons pas la diversification des partenaires. Parce qu’au début, nous avons dit qu’il y a des partenaires au niveau international qui sont des partenaires dont on a peur. Si ces partenaires font leur entrée, je veux bien parler de la Russie, je sais qu’il y a beaucoup de gens qui vont fuir », a conclu Roland Bayala, porte-parole du mouvement des patriotes Africains du Burkina Faso.

Willy SAGBE et Welly TAMBOURA (Stagiaire)

Burkina24

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