Burkina : Les chauffeurs de l’administration publique veulent contribuer à la gestion du patrimoine roulant
Les membres du syndicat national des chauffeurs de la fonction publique et parapublique du Burkina Faso (SYNACFPP-B) ont organisé leur 5e congrès ordinaire ce samedi 23 juillet 2022 à Ouagadougou. Le thème retenu était « Quelles contributions des chauffeurs de l’administration publique à la gestion du patrimoine roulant de l’Etat dans un contexte d’insécurité ? ».
C’est dans l’optique de renouveler le bureau du syndicat national des chauffeurs de la fonction publique et parapublique du Burkina Faso (SYNACFPP-B) que le 5e congrès a été organisé. Marc Stéphane Yaméogo, secrétaire général du SYNACFPP-B, a expliqué qu’il s’agissait de faire le bilan des activités du bureau sortant et de procéder à un renouvellement de l’équipe.
En termes de bilan, il a fait savoir que le bureau sortant a contribué à la mise en place des représentations régionaux et des formations des membres sur la législation du travail. En outre, le thème de ce 5e congrès était « Quelles contributions des chauffeurs de l’administration publique à la gestion du patrimoine roulant de l’Etat dans un contexte d’insécurité ? ».
…les chauffeurs ne sont pas impliqués dans la gestion du matériel.
«Il s’agit de débattre sur le thème afin de trouver des solutions et un partage d’expériences. A l’issue du congrès, les recommandations seront transmises à qui de droit pour la prise en compte. Il y a eu des réformes dans l’administration publique. Il se trouve que les chauffeurs ne sont pas impliqués dans la gestion du matériel » a déploré Marc Stéphane Yaméogo.
Présent à l’ouverture du congrès, le Secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Burkina (CNTB), Marcel Zanté, a salué la pertinence du thème. A l’écouter, ce thème permettra aux membres de ce syndicat de mener la réflexion afin de produire des recommandations qui pourront être transmises à l’administration afin que des réponses soient apportées.
« Ce sont des acteurs qui sont avec les véhicules de l’Etat. Les véhicules sont identifiables avec la plaque d’immatriculation, ce qui les exposent immédiatement. Ce sont des acteurs qui sont au premier plan en insécurité dans les zones rouges », a fait comprendre Marcel Zanté.
Par ailleurs, il a relevé que le bureau sortant a beaucoup travaillé pour l’amélioration des conditions de travail des chauffeurs. Il s’agit, entre autres, de la mise en place d’une plateforme revendicative pour permettre aux chauffeurs d’évoluer professionnellement.
Vous rentrez chauffeur (dans l’administration publique), vous sortez chauffeur.
« A travers cette plateforme, on a réussi à faire prendre en compte, les chauffeurs au niveau d’un certain nombre de textes notamment le répertoire interministériel des emplois de la fonction publique qui aujourd’hui permet à un chauffeur de pouvoir passer des concours professionnels et d’évoluer dans sa carrière. Dans le temps ce n’est pas possible. Vous rentrez chauffeur (dans l’administration publique) vous sortez chauffeur », a souligné le secrétaire général du CNTB.
En plus, il a expliqué que le bureau sortant a travaillé à ce que l’on puisse reclasser les chauffeurs en catégorie D en respectant les dispositions du décret 399 de 2017 qui dit que le chauffeur est recruté sur la base du permis de conduire et du CEPE. « Directement avec cette disposition, normalement les chauffeurs recrutés doivent être reclassés en catégorie D », a indiqué Marcel Zanté.
Jules César KABORE
Burkina 24
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