L’UNDD sort du bois : « Nous soutenons les militaires parce qu’ils sont venus sauver le pays »

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L’Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD) a tenu son 4e Congrès ordinaire en 2017. Ce samedi 23 juillet 2022 à Ouagadougou, les membres du parti, notamment la jeunesse, accompagnés d’anciens, ont procédé, à l’occasion d’une conférence de presse, à la restitution des travaux. 

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Rosalie Tarnagda
Rosalie Tarnagda, membre de l’UNDD.

2017-2022. Cela fait cinq ans que l’Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD) a tenu son 4e Congrès ordinaire. Rosalie Tarnagda, membre de l’UNDD, et qui a procédé au rendu public des conclusions desdits travaux, reconnait ce long temps de silence. « Il y a eu un silence au niveau de l’UNDD », a-t-elle d’emblée reconnu.

Quant à la raison d’un tel silence, elle avance : « Vu ce que le pays vivait, nous avons préféré rester dans l’ombre. En 2020, nous avons dit non aux élections du fait du contexte sécuritaire ». Puis de rassurer que durant tout ce temps, « On ne dormait pas », a-t-elle dit. Aujourd’hui réveillée, « la jeunesse de l’UNDD est debout, et ça c’est pour toujours ; vous allez voir le parti en action », a-t-elle fait savoir, annonçant pour demain, une rencontre des femmes au CBC, à Ouagadougou. 

Rosalie Tarnagda a en outre laissé entendre le soutien de son parti au gouvernement de transition. « Nous soutenons les militaires parce qu’ils sont venus sauver le pays. Actuellement, le combat est dur. Le combat est dur parce qu’une maladie de six ans ne peut pas être guérie en une journée, ni avec un coup de bâton magique. 

Nous ne sommes pas antidémocratiques, mais si la démocratie est en train d’amener le pays à vaciller, nous allons soutenir ceux-là qui vont venir relever le pays. Voilà pourquoi nous soutenons la transition actuelle », a-t-elle indiqué.

Pour la réconciliation

Pour l’UNDD, le Burkina Faso a besoin que ses filles et fils s’asseyent à une même table et se parlent franchement pour parvenir à la paix. « Nous sommes à une période où nous devons mettre de côté nos divergences et aller pour la paix dans ce pays et après nous pourrons résoudre nos problèmes. 

Il faut que le pays soit réconcilié. On parle du terrorisme, ce sont nos propres fils qui se retournent contre nous-mêmes. Avant c’était des étrangers. Aujourd’hui, c’est nous-mêmes les Burkinabè qui nous retournons contre nous-mêmes.

Il faut que nous nous asseyions sur la même table, qu’on se regarde en face et qu’on se dise pourquoi un Burkinabè peut prendre une arme contre un autre Burkinabè ; c’est qu’il y a un problème. Et pour résoudre ce problème, il faut qu’on s’asseye. Voilà pourquoi nous sommes pour la réconciliation », a indiqué Rosalie Tarnagda.

Tambi Serge Pacôme ZONGO

Burkina 24

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Serge Pacome ZONGO

Tambi Serge Pacome ZONGO, journaliste s'intéressant aux questions politiques et de développement durable.

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Un commentaire

  1. Je ne suis pas contre que l’UNDD soutienne la transition, mais je souhaite qu’on reste objectif. L’armée par définition a un rôle régalien qui est la défense du pays. Qu’on soit au pouvoir ou non, si le pays est envahi par des terroristes, il appartient à l’armée d’abord de le sauver. Donc on ‘na pas besoin de prendre le pouvoir pour le faire. Courage à nous tous.

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