Des jeunes réclament la libération du lieutenant-colonel Zoungrana et autres
Le Mouvement Patriotique pour la Libération du Lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana et ses co-accusés a mené un point de presse ce dimanche 24 juillet 2022 à Ouagadougou. Il était question d’informer l’opinion nationale et internationale sur la situation du lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana et ses co-accusés, et demander leur libération.
Le 10 janvier dernier, marquait l’arrestation du Lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana, et huit autres, pour tentative de coup d’État. C’est ainsi que des actions ne cessent de voir le jour pour clamer leur libération. Le mouvement patriotique pour la libération du lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana et ses co-accusés, s’inscrit dans cette dynamique.
C’est un mouvement spontané qui regroupe l’ensemble des patriotes du Burkina et d’ailleurs, épris de paix et de justice, soucieux d’un avenir meilleur pour chaque citoyen.
Il a pour but comme son nom l’indique de mettre tout en œuvre pour la libération pure et simple du lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana ainsi que les huit autres militaires et civils arrêtés et incarcérés « injustement » à la maison d’arrêt et de correction des armées depuis janvier 2022.
« Le 10 janvier 2022, nous avons appris d’abord par des rumeurs et ensuite par un communiqué du parquet militaire le 11 janvier l’arrestation du Lieutenant-colonel Zoungrana Emmanuel et huit autres, militaires et civils pour un projet de déstabilisation des institutions de la République. Ces derniers ont ensuite été transférés à la maison d’arrêt et de correction des armés en attendant éventuellement leur jugement », informe Jean Martin Kobende, coordinateur du mouvement.
C’est donc de ce fait que le mouvement condamne cette action et revendique leur libération. « Le mouvement dénonce avec force la détention arbitraire et injuste du lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana et ses co-accusés, parce que rien de tangible ne prouve jusqu’à présent leur implication dans ce projet imaginaire et fallacieux de déstabilisation des institutions de la République. D’ailleurs ceux qui avaient ce projet funeste anti-démocratique et anticonstitutionnel, tout le monde connaît aujourd’hui », ajoute Jean Martin Kobende.
« Le mouvement demande la libération pure et simple, sans compromission et sans concession du lieutenant-colonel Zoungrana Emmanuel »
Marcelin Ouédraogo est le président du mouvement. Quant à lui, il va s’interroger si l’arrestation du lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana ne faisait pas partie du projet qui s’est soldé par le coup d’État du 24 janvier marqué par le MPSR.
« A moins d’être de mauvaise foi ou de ne pas observer ce qui se passe, nous tous, nous savons que notre processus démocratique a été interrompu le 24 janvier 2022 par un coup d’État militaire, qui a vu la destitution du président Roch Marc Christian Kaboré. Et nous savons qui a fait ce coup d’État, c’est le MPSR, avec à sa tête le lieutenant-colonel Damiba. Donc c’est eux qui avait le projet de déstabilisation des institutions de la République et ils ont déstabilisé les institutions de la République parce qu’ils ont mis fin à un processus démocratique…
Est-ce que l’arrestation du Lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana ne faisait-il pas partie de ce projet dont l’apothéose a eu lieu le 24 janvier parce que tout ce qui entoure le dossier, c’est genre comme dans un film. Donc pour un patriote épris de justice, on ne peut pas suivre cela et puis resté inactif. Jusqu’à présent nous nous posons la question, est-ce que l’arrestation du lieutenant-colonel Zoungrana et les autres co-accusés ne faisait pas partie du plan du MPSR pour arriver au pouvoir ? On se pose la question », se soucie Marcelin Ouédraogo.
En tout état de cause, le mouvement demande la libération pure et simple, sans compromission et sans concession du lieutenant-colonel Zoungrana Emmanuel et les huit autres militaires et civils arrêtés en janvier 2022 dans les brefs délais, pour que ces derniers puissent participer à l’édification d’un Burkina Faso meilleur et réconcilié.
Pour ajouter, le mouvement patriotique pour la libération du lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana et ses co-accusés est né suite à l’arrestation du lieutenant-colonel et les huit autres. Ils entendent mener leur lutte jusqu’à ce qu’ils aient gain de cause.
Sié Frédéric KAMBOU
Burkina 24
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