La parole diplomatique dans un contexte de défis sécuritaires et technologiques au centre d’une conférence
A l’initiative de la Direction générale de l’Institut des hautes études internationales (INHEI), il s’est tenu le mercredi 27 juillet 2022 à Loumbila, dans la province de l’Oubritenga, région du Plateau-Central, une conférence-formation sur « La parole diplomatique : concevoir et dire pour s’accorder ». A l’animation principale, l’ambassadeur Mouhoussine Nacro.
Selon Dr Poussi Sawadogo, Directeur général-ambassadeur de l’Institut des hautes études internationales (INHEI), « c’était essentiel de faire comprendre aux participants qui étaient présents, la délicatesse de la parole diplomatique », a-t-il fait savoir, expliquant qu’« aujourd’hui, on ne peut pas rester à la marge et ne pas communiquer, parce que les populations, les peuples ont besoin de savoir ce qui se tisse avec les autres peuples, les autres communautés. Mais cette parole doit être portée selon des critères bien donnés ».
Puis d’ajouter qu’avec l’avènement des réseaux sociaux, « il faut avoir une parole juste, mesurée, dite et souvent non dite, mais en restant dans la vérité, dans la transparence, dans la loyauté et en restant patriote vis-à-vis de son pays ». Quant à son appréciation de la diplomatie burkinabè, « la diplomatie burkinabè, comme elle l’a toujours été, est une diplomatie dynamique, de résultats », a-t-il dit.
Au sortir de ce cadre d’échange, il dit avoir compris l’existence de deux types de public. « Ceux qui ont une expérience à partager et ceux qui viennent à la quête de l’expérience », les a-t-il cités. Sur le choix de Mouhoussine Nacro, entre autres ancien ambassadeur du Burkina au Canada, pour un premier exercice d’un tel cadre, « Le Pr Nacro est le pionnier de l’école diplomatique burkinabè. C’est la personne avec qui j’ai beaucoup travaillé. C’était plus facile d’aller le convaincre », a-t-il avancé.
La conférence-formation, de manière générale, visait à permettre à son public-cible (diplomates et fonctionnaires internationaux, acteurs exposés aux activités diplomatiques et toute personne intéressée par le métier de la diplomatie) de pouvoir utiliser la parole diplomatique dans un contexte de défis sécuritaires et technologiques pour convaincre et accompagner le changement.
Tambi Serge Pacôme ZONGO
Burkina 24
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