Lutte contre le terrorisme : « Nous ne négocions pas », insiste Yéro Boly
Le gouvernement a tenu une conférence de presse sur la situation nationale, ce 12 août 2022. Le ministre en charge de la réconciliation nationale Yéro Boly est revenu sur le dialogue national entamé par le gouvernement. Il a insisté sur le fait que le gouvernement ne négocie pas avec les terroristes.
Yéro Boly a voulu d’entame de propos que l’opinion fasse la distinction entre le dialogue et négociation. Pour lui, le gouvernement dialogue, mais ne mène pas une négociation.
« Comme on vous l’a annoncé au départ, nous ne sommes pas en train de négocier pour dire, voilà ce que nous donnons, voilà ce que nous recevons, voilà ce que nous cédons, etc. », a précisé Yéro Boly.
Il s’est alors expliqué d’une façon on ne peut plus claire : « nous demandons à des jeunes qui se sont engagés dans un cycle de violence et qui sont souvent dans l’impasse aujourd’hui, de revenir, de retrouver la paix et de travailler à retrouver un avenir plus serein pour eux-mêmes. Il n’y a donc pas à déposer quelque chose sur la table ».
Et au ministre d’insister : « Nous ne négocions pas de façon particulière pour dire donner ceci et en contrepartie de ce que vous donnez, vous recevez telle ou telle chose ».
« Nous leur offrons la paix et un avenir beaucoup plus assuré que celui dans lequel ils s’étaient engagés », a-t-il dit pour conclure sur la question.
Hamadou OUEDRAOGO
Burkina 24
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Quand un citoyen est coupable d’assassinats de masse, de vols et de destruction de biens publics et privés, on ne lui offre pas « la paix et un avenir ». On l’arrête et on le présente à la justice, et on le neutralise s’il résiste.
Le procureur du Faso, s’il est informé de leur présence dans un quelconque « centre », se doit d’ordonner leur arrestation. Selon la loi, il n’y a aucune différence entre eux et leurs camarades qui sont en prison, dont certains d’ailleurs se sont aussi rendus.
Un ministre de la république, ou même un président, fut-il putschiste, n’a aucun droit pour « offrir » une telle amnistie unilatéralement. Cela peut se faire uniquement dans le cadre d’une loi d’amnistie largement discuté par les forces vives et les représentatif s du peuple et votée à une franche majorité. Toute autre méthode est illégale, anticonstitutionnelle et vouée à l’échec.
Mais comme le MPSR pense que prendre le pouvoir par la force fait que la volonté du « chef » devient la loi de la nation, regardons comment ça va finir…