25 femmes journalistes aiguisent leurs plumes pour la paix au Burkina Faso

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Comment la femme journaliste peut prêter sa plume au service de la nation en ces temps de guerre ? C’est pour répondre à cette interrogation qu’une vingtaine de femmes journalistes ont assisté à une causerie débat ce vendredi 19 août 2022 à Ouagadougou. 

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Depuis ces dernières années, le Burkina Faso est confronté à l’hydre terroriste, qui implique d’une manière ou d’une autre la femme. Autre fois considérée comme acteur passif des conflits,  la femme se trouve être aujourd’hui un acteur actif. D’autres tentent de dire que la femme est utilisée comme un instrument par les terroristes, pour arriver à leurs fins.

Au regard donc de cette manipulation que subit la gente féminine, il était opportun pour des femmes journalistes de s’unir pour utiliser leur plume qui est leur arme pour éradiquer le mal.

« Ça nous inquiète tellement qu’en tant que femme journaliste, on se dit qu’à travers la plume qui est une arme, on peut lutter contre ce fléau. On peut diffuser, écrire, rédiger des articles et diffuser nos productions enfin que les femmes sachent que la femme qui est porteuse d’enfants, doit avoir pitié. Et si la femme n’a pas pitié, elle s’enrôle, elle devient un instrument », décrit Tene Benedicte Ouédraogo, journaliste reporter.

A l’entendre, les femmes journalistes ne doivent pas faire l’apologie du terrorisme. Cependant, elle invite ces dernières à toujours vérifier l’information avant de la publier. « Ils ont mis en place un système de Fact checking pour voir si l’information qu’on a reçue est fiable, parce que souvent on se précipite on fait passer une information ou on divulgue une information qui peut porter atteinte même à l’intégrité morale ou physique, qui peut même être source de conflit », déplore-t-elle.

Tene Benedicte Ouédraogo

Nombreuses seront les articulations qui vont meubler ces échanges, informe Tene Benedicte Ouédraogo. « On va essayer de voir les mots clés, prévention, paix, justice, consolidation de la paix. Comment faire pour que la paix si chère revienne au Burkina Faso », renchérit-elle.

25 journalistes femmes ont pris part à cette activité salvatrice qui s’inscrit en droite ligne au compte des activités du vivier d’expertise féminin. Le vivier d’expertise est un programme mis en place par WANEP, Réseau Ouest Africain pour l’Édification de la paix.

Sié Frédéric KAMBOU

Burkina 24

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