Burkina Faso : Des présumés voleurs de téléphones se faisant passer pour des gendarmes aux arrêts
La Gendarmerie nationale a mis la main sur un réseau de présumés délinquants. L’information émane d’un communiqué de l’institution paru ce 21 août 2022. Selon cette déclaration des pandores dont Burkina24 a obtenu une copie, il s’agit d’un réseau de présumés voleurs de téléphones portables se faisant passer pour des gendarmes.
« La Brigade de Recherches de Gendarmerie de Ouagadougou, sise au camp Paspanga, a enregistré dans le mois de juin 2022, des plaintes portant sur des cas de vols de téléphones portables dans la ville de Ouagadougou. Selon les victimes, l’auteur de ces infractions usurperait le titre de Gendarme pour commettre ses forfaits », a informé d’entame les pandores. Face à cet état de fait, nous indique le communiqué, « le Commandant de la sous-unité a entrepris le recoupement de ces informations qui ont confirmé ces manœuvres délictuelles ».
Le communiqué rappelle aussi que « plusieurs plaintes auraient été enregistrées dans d’autres services de police judiciaire de la ville de Ouagadougou avec le même modus operandi ».
Ainsi, une enquête ouverte par la brigade a permis le démantèlement d’un réseau de cinq (05) délinquants. Ils sont poursuivis pour association de malfaiteurs, vol aggravé, usurpation de titre et recel.
Le réseau selon le communiqué de la gendarmerie est composé de : »un mécanicien domicilié au quartier Nagrin de Ouagadougou; un employé de commerce domicilié au quartier Nagrin de Ouagadougou; un employé de commerce domicilié au quartier Roulwéoghin de Ouagadougou ; un employé de commerce domicilié au quartier Tanghin de Ouagadougou ; un employé de commerce domicilié au quartier Gargin de Ouagadougou.
Leur mode opératoire
« Le mode opératoire de ces présumés délinquants consistait à sillonner nuitamment la ville de Ouagadougou à la recherche de jeunes filles. Ils les mettaient en confiance avec le pseudo gendarme en service au camp de Gendarmerie de Paspanga. Après quelques échanges de contacts, un rendez-vous est fixé au cours de la même nuit ou le lendemain dans des endroits discrets et obscurs pour déposséder les filles de leurs biens. Une fois le téléphone ou le sac de la fille dans leurs mains, ils démarrent leur motocyclette de marque YAMAHA 150 en trombe et s’évanouissent dans la nature sous le regard impuissant de leur victime.
Dès que le butin est en sécurité, les techniciens du réseau se chargent du décodage, du flashage et du changement des IMEI. Enfin, le receleur se charge du reconditionnement des portables volés avec une nouvelle identité pour la vente.
Les saisies
Les perquisitions effectuées aux domiciles des mis en causes ont permis la découverte et la saisie du matériel suivant : la somme de trois cent mille (300.000) francs CFA ; quarante-huit (48) téléphones portables de toutes marques ; deux (02) tablettes ; deux (02) ordinateurs portables de marques LENOVO et HP ; deux clés USB comportant les logiciels installés pour le changement des IMEI.
Au cours de l’enquête une vingtaine de victimes, toutes du sexe féminin et âgées de 18 à 35 ans ont été entendues.
Le communiqué de la gendarmerie précise pour terminer que les auteurs de ces infractions ont été conduits chez le Procureur du Faso, près le Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou.
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