Ici Au Faso : Daïshi Dagara, l’un des jeunes artistes qui cartonne à Dano !

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Hervé Dabiré est un jeune artiste burkinabè originaire de Dano, dans le sud-ouest du Burkina Faso. De la danse, il se lance dans une carrière solo. Il s’essaie au rythme traditionnel Dagara avant de se laisser emporter par la tendance moderne. Il s’inspire, entre autres, de la défunte star ivoirienne du coupé décalé, Dj Arafat, d’où son nom de scène Daïshi Dagara. Découverte ! 

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Burkina 24 : Pourquoi Daïshi Dagara comme nom et comment vous êtes venu dans la musique ?

Daïshi Dagara : Je porte le nom de Daïshi Dagara comme nom d’artiste. Ce nom a été donné par les fans, je peux dire. D’abord, j’ai été danseur d’un musicien (Norbert Dabiré) de la localité (sud-ouest, ndlr). Un jour, il a dit, petit, aucun élève ne doit rester élève pour toujours. Il faut te battre aussi. Ce n’est pas qu’on s’est quitté, il m’a montré quelque pas et je me suis lancé.

Burkina 24 : Le début de votre carrière ?

Daïshi Dagara : Ma carrière a commencé en 2021 à Dano dans le sud-ouest. Je continue de bosser, je n’ai pas d’album d’abord, mais j’ai sorti 5 singles et le titre qui est entrain de cartonner est « Tchén-ka-tichén » et parmi ces cinq, c’est ça qui a beaucoup marqué.  

J’avais bien prévu pour fin août pour faire sortir l’album. L’afro trap, souvent du coupé décalé aussi parce que c’est un truc que moi-même j’ai aimé personnellement, j’ai commencé avec ça ; donc j’essaie de mélanger les genres.

Sinon, j’ai commencé avec mon tout premier single, en traditionnel Dagara je l’ai fait aussi, j’ai vu que je ne m’adapte pas trop. Donc, j’ai essayé de m’incliner où je peux m’en sortir. D’où le coupé décalé.

Burkina 24 : Que constitue votre répertoire musical ?

Daïshi Dagara : Mes titres, il y a : 1- Tchén-ka-tichén, 2-Gnowr, 3-Dano est doux, 4-Kpandabiné et 5- Kouloudar.

Burkina 24 : Quel message faites-vous passer à travers votre art ?

Daïshi Dagara : Le message que j’apprends à mes collègues, c’est de se souder les coudes. Se mettre ensemble, nous qui venons d’arriver, c’est-à-dire la nouvelle génération, pour qu’on puisse faire mieux que les devanciers. Je veux faire de telle sorte pour toucher mon entourage. Je peux dire tout le Burkina et le monde entier.

Burkina 24 : Qui vous inspire dans la musique ?

Je peux dire que c’est de Dj Arafat que je m’inspire. C’est lui mon idole.  Parmi les artistes burkinabè, le vieux père Floby et aussi Reman, les autres, je les aime également. J’ai été influencé par l’artiste avec qui j’ai été danseur aussi.

Burkina 24 : Votre regard sur la musique burkinabè ?

Daïshi Dagara : La musique burkinabè aujourd’hui, je vois un grand changement. Je n’ai pas été au début, je ne suis pas âgé, je n’ai pas vu les anciens trucs, mais je vois une grande évolution durant ces trois dernières années. Ça avance beaucoup et j’espère que ça va aller encore plus loin.

Burkina 24 : Quels sont vos projets ?

Daïshi Dagara : Ce n’est pas simple, mais on s’accroche seulement. On tombe on se relève et puis on continue. On n’est pas prêt à lâcher quoique ce soit, sinon que ce n’est pas simple. J’ai besoin de soutien et d’accompagnement aussi pour mieux avancer. Sinon mes projets, je suis préoccupé par la sortie de mon album et j’ai des prestations en vue. J’envisage également suivre des formations dans le domaine musical afin de me perfectionner.

Akim KY

Burkina 24

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