Burkina : « Les avancées enregistrées sont très significatives » (Paul-Henri Sandaogo Damiba)

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Le 1er avril dernier, le président du Burkina Faso tenait un discours dans lequel il a donné rendez-vous dans 5 mois, pour un premier bilan d’étape sur le processus de reconquête de la nation. Chose promise, chose due. Après donc ces 5 mois, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba s’est exprimé sur les antennes de la RTB. Pour ce qui est de la mise en œuvre du processus de dialogue, il se réjouit du bilan. 

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Dans un premier temps, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a fait un feedback sur l’état dans lequel le Burkina Faso était plongé avant sa prise du pouvoir.

« Le mal qui nous ronge est la résultante de plusieurs années de compromissions politiques, de contradictions sociales et d’amalgames de tous genres, qui ont fini par porter un coup fatal à l’équilibre délicat, que nos devanciers avaient réussi à trouver, pour permettre aux différentes communautés de vivre ensemble malgré leurs différences. Incapables d’initier le moindre sursaut collectif, nous avons laissé notre pays sombrer. A tous les nouveaux, nous avons failli », rappelle de prime à bord le président du Faso.

Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a laissé entendre qu’en ce qui concerne la mise en œuvre du processus de dialogue, le résultat est au-delà des attentes.

« Les avancées enregistrées sont très significatives. Elles sont mêmes au-delà de ce qui était attendu. Grace à l’engagement des autorités religieuses, coutumières et administratives, le programme de démobilisation est aujourd’hui en marche. Plusieurs dizaines de jeunes ont déjà accepté de saisir la main tendue des communautés, en déposant les armes et en s’engageant dans le processus encadré par le gouvernement », annonce-t-il.

Par ailleurs, il invite tous les autres (ndlr terroristes), à laisser les armes, et de prêter oreilles attentives au dialogue. « Je voudrais inviter tous les combattants des groupes armés  qui par peur ou par méfiance, hésitent encore à déposer les armes, à faire confiance à l’Etat et à suivre l’exemple de leurs camarades d’hier qui ont eu le courage de franchir le pas », lance le président du Burkina Faso.

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