Examens professionnels au MENAPLN : Environ 38 000 candidats en quête de la catégorie A3
La première enveloppe des examens de reclassement en A3 des enseignants du primaire a été ouverte ce mardi 20 septembre 2022, au Lycée Marien N’Gouabi de Ouagadougou. Environ 38 000 candidats des 45 provinces du Burkina Faso prennent part à ces examens, pour la quête de la catégorie A3.
Le ministère en charge de l’Education nationale, Lionel Bilgo, annonçait en août 2022, l’organisation des examens professionnels en vue du reclassement de personnels de catégorie B du préscolaire et du primaire en A3. Eh bien, c’est ce mardi 20 septembre 2022 que la première enveloppe de ces examens a été ouverte donnant le top départ sur l’étendue du territoire national.
Ces examens concernent les personnels de l’éducation en catégorie B du préscolaire et du primaire, précisément les Éducateurs de la petite enfance et les instituteurs certifiés, soit près de 38 000 candidats sur les 45 provinces du Faso.
Pour le top départ, il a été donné au Lycée Marien N’Gouabi de Ouagadougou pour son statut du plus grand nombre de candidats en composition, selon le secrétaire général du ministère de tutelle Ibrahima Sanon, soit 37 salles pour 1 850 candidats. « Sur les 107 salles à Ouagadougou, nous avons 37 qui se trouvent au Marien N’Gouabi ; ce qui justifie ce choix », a-t-il défendu.
A l’écouter, tout se passe très bien dans l’ensemble et au niveau du ministère, tous les moyens sont mis en œuvre pour que tous les candidats puissent prendre part à ces examens. « C’est vrai que certaines localités sont difficiles d’accès, mais la direction des concours et examens a pris les dispositions pour que tout se passe bien. Jusqu’à ce jour, nous n’avons pas constaté de difficulté majeure. Toujours est-il que les dispositions sont prises pour qu’en cas de difficulté nous puissions relever les défis », a-t-il rassuré.
Les candidats auront une journée pour démontrer leur savoir sur des épreuves de psycho pédagogies, de l’administration générale, le tout à travers des études de cas. Les candidats quant à eux jouent la carte de la confiance.
« Je ne suis pas stressé parce que ce n’est pas un concours, mais un examen. Normalement il me faut juste la moyenne pour être admis. Nous avons préparé ces examens avec des formateurs donc, il n’y a pas de soucis à se faire. Nous sommes prêts », a affirmé Martin Birba, candidat en lice pour la catégorie A3.
C’est parti donc pour une journée de composition dans tous les chefs-lieux des provinces du Burkina Faso.
Abdoul Gani BARRY
Burkina 24
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