Santé sexuelle et reproductive : Fin du projet sous régional « OKP-TMT+SHL21/0002 »
Le projet sous régional « Promotion de la santé et Droits Sexuels et reproductifs en milieu scolaire au Burkina Faso, Niger, Mali et Nord-Benin (OKP-TMT+SHL21/0002) » piloté par l’Association D’appui et d’Eveil Pugsada (ADEP) prend officiellement fin à compter de ce jeudi 22 septembre 2022. A l’occasion de la cérémonie de clôture, il s’est agi de présenter les acquis du projet afin d’assurer sa pérennisation.
Dans plusieurs pays, la frange de la population majoritairement jeune fait face à d’importantes difficultés en matière de santé sexuelle et reproductive. A cet effet, l’Association ADEP du Burkina, et ses associations sœurs telles que SONGES Niger, AfriYAN du Mali, et l’Université de Parakou du Benin à travers le projet OKP-TMT+SHL21/0002 se sont penché sur la question.
Pour la directrice exécutive de l’ADEP, Hortense Lougué / Kaboré, au terme de ce projet des acquis ont été engrangés. Elle a expliqué que ce sont des milliers de jeunes qui ont pu être formés de manière intense en termes de santé sexuelle et reproductive au point d’être des relais auprès de ceux qui n’ont pas pu participer.
« Au sein des quatre pays, nous avons des formateurs et des formatrices disponibles au sein des établissements. Et au sein des quatre pays, ce qu’on peut retenir c’est qu’il y a également des jeunes leaders qui ont été formés et qui sont disponibles, ils ont pu également faire des sensibilisations auprès de leurs pairs », a-t-elle relaté.
Ce projet a bénéficié de l’accompagnement de partenaires comme le Cabinet International de recherche et d’Expertise en Santé de la Reproduction (CIRE), l’Organisation Néerlandaise pour l’internationalisation de l’Education (NUFFIC), le Ministère en charge de l’éducation Nationale (MENAPLN) et le Centre D’Innovation de l’enseignement et de la formation (CINOP)…
Ouindinda Nikiema, coordonnateur du projet au niveau du CINOP au Pays BAS, a fait savoir que leur contribution aux différentes activités a été plus d’ordre technique. Il a révélé que l’apport d’une expertise technique avec le cabinet CIRE a permis aux organisations de se renforcer sur le plan de leur capacité en matière de promotion de la santé en milieu scolaire en aidant aussi les organisations à se mettre en réseau.
Il a par ailleurs laissé entendre que leur accompagnement dans ce projet était nécessaire car l’éducation des jeunes en santé sexuelle est très importante.
« La santé de la reproduction dans nos pays est une problématique qui nous concerne tous et pour chacun des acteurs que nous sommes que ce soit les organisations, que ce soit les États, que ce soit les centres de formations. Il nous revient à nous, qui sommes acteurs de l’éducation de faire en sorte que nous ayons des communautés dans nos établissements qui aient une vie saine, un comportement sain et qui puissent effectivement faire en sorte que nous ayons des acteurs qui vont impulser le développement de nos pays », a-t-il développé.
Ce projet sous régional qui a regroupé quatre pays dont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, et le Nord-Benin a duré 19 mois et s’est déroulé dans les différents pays concernés. Les adolescents des lycées et collèges ont bénéficiés de formations sur la santé reproductive, la gestion hygiénique des menstrues en milieu scolaire, les violences basées sur le genre et bien d’autres.
A l’issue de cette cérémonie de clôture, des certificats de formations ont été attribués à chaque super formateur. Aussi, une charte du réseau sous régional a été signé afin de sauvegarder les acquis et maintenir les liens.
Flora KARAMBIRI et Micheline OUEDRAOGO (Stagiaire)
Burkina 24
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