Éducation : C’est parti pour le 25e congrès du Syndicat des Enseignants du Secondaire et du Supérieur
Les 27 et 28 septembre 2022, se tient le 25e congrès ordinaire du Syndicat des Enseignants du Secondaire et du Supérieur (SNESS). Cette session se tient sous le thème « Le SNESS dans un contexte socio-politique, sécuritaire et sanitaire inédit : les défis d’un syndicat en pleine restructuration ».
Un congrès dans la vie d’une structure syndicale est essentiel. A l’instar du point pour le peuple, c’est une instance capitale. Après le dernier congrès qui s’est tenu en 2019, le Syndicat des Enseignants du Secondaire et du Supérieur (SNESS), s’est réuni en ce jour pour le 25e congrès.
« Le SNESS dans un contexte socio-politique, sécuritaire et sanitaire inédit : les défis d’un syndicat en pleine restructuration », c’est le thème de ce 25e congrès. Pour le Secrétaire général, Anatole Zongo, le choix de la thématique n’est pas un fruit du hasard, au regard de la situation.
« Ce choix se justifie au regard de la configuration actuelle du système éducatif burkinabè et des personnels qui aiment ce système d’une part et d’autre part par le bouleversement actuel de l’organisation socio-économique de nos différentes populations. Les échanges qui découleront de nos réflexions devront nous permettre d’avoir une ligne de conduite commune avec l’ensemble de ces personnels de l’éducation », explique le secrétaire général du SNESS, Anatole Zongo.
Nul besoin de rappeler que la situation sécuritaire du pays a entrainé plusieurs personnes déplacées internes. Ces mouvements de population ont impacté le milieu de l’enseignement, avec notamment la fermeture de plus de 4.258 écoles. Cette situation a ses répercussions sur le milieu de l’enseignement, à en croire Anatole Zongo.
« La situation sécuritaire, elle, n’est pas du tout bonne. Vous voyez qu’il y a une multitude d’écoles fermées. Je viens donc de donner le chiffre de ces écoles fermées ; donc 4258 écoles fermées, qui affectent nos élèves et affectent les enseignants. Les enseignants et les élèves ont été déboussolés de leurs lieux de travail et de leurs lieux d’études », déplore-t-il.
En dépit des nombreux efforts des hautes autorités pour recadrer les choses, le verre reste à moitié vide. Ces 48 heures d’assemblée vont donc servir de cadre pour les militants et sympathisants du Syndicat des Enseignants du Secondaire et du Supérieur, d’échanger et de proposer des solutions pour sortir du gouffre.
« Nous allons passer en revue les différentes actions que nous avons menées, nous avons une plateforme revendicative, donc on va regarder quel est le contenu de cette plateforme revendicative, quels sont les points résolus, et quels sont les points non résolus.
Nous allons également regarder est-ce que ces recommandations et résolutions ont trouvé une issue heureuse, et là où il faut corriger. Nous allons également nous pencher sur cette situation sécuritaire afin de faire des propositions. Le dernier élément, c’est le renouvellement du bureau national », avance-t-il.
Pour terminer, Anatole Zongo a lancé qu’il serait mieux d’armer de façon scientifique les populations pour pouvoir se défendre.
Sié Frédéric KAMBOU
Burkina 24
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